Soutien aux mouvements de protestations contre la casse de l'hôpital public29/02/20202020Communiqués/medias/communique/images/2020/02/CHU_SOS.jpg.420x236_q85_box-59%2C0%2C771%2C400_crop_detail.jpg

Communiqué

Calvados

Soutien aux mouvements de protestations contre la casse de l'hôpital public

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Le CHU de Caen, le 29 novembre 2019

Pierre Casevitz, Michel Langevin, et les candidats des listes Lutte ouvrière de Caen et Falaise, expriment tout leur soutien aux travailleurs du CHU, des médecins ayant protesté en démissionnant de leurs fonctions administratives, jusqu’aux agents présents dans les nombreuses manifestations de cet hiver. Nos camarades travaillant dans les hôpitaux de la région, mobilisés dans les campagnes électorales à Caen, ou à Falaise où l’hôpital est menacé, vivent les problèmes de l’hôpital, de la baisse des moyens, des sous-effectifs permanents, des manques de lits.

En temps de crise, les milieux capitalistes veulent tout l’argent disponible, en baisses d’impôts, en subventions, CICE et autres marchés publics, y compris ceux liés aux chantiers du CHU. Tous les gouvernements qu’on connaît depuis des décennies, et en particulier depuis la crise de 2008, ont imposé au CHU de Caen des suppressions d’emplois, y compris dans les secteurs déjà en sous-effectif. Et la couleur politique du gouvernement, comme celle du Maire de Caen, présent au conseil d’administration du CHU, n’a rien changé à cela : que ce soit Sarkozy, gouvernement des riches comme Macron actuellement, ou Hollande, affublé d’écologistes, tous ont accompagné les baisses de moyens, tous l’ont justifié, au début en diminuant le budget, plus tard en livrant le CHU au parasitisme des banques et à l’endettement. Tous ont pris en otage le personnel et les malades, imposant d’autant plus volontiers des sacrifices aux uns et aux autres que les dirigeants politiques ont l’arme des réquisitions pour entraver les soignants dans leurs protestations.

Seuls les mouvements du personnels, soutenus par les autres secteurs du monde du travail, pourront contraindre le gouvernement a payer durablement, ce qui voudrait dire forcément faire payer les capitalistes, y compris ceux de la santé.

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