Frédéric Podguszer (LO), 4e circonscription de Seine-Maritime, veut rassembler les travailleurs 31/05/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/05/fred2.jpg.420x236_q85_box-0%2C50%2C960%2C590_crop_detail.jpg

Article de presse

Législatives.

Frédéric Podguszer (LO), 4e circonscription de Seine-Maritime, veut rassembler les travailleurs

Illustration -  Frédéric Podguszer (LO), 4e circonscription de Seine-Maritime, veut rassembler les travailleurs

Frédéric Podguszer (Lutte Ouvrière) est candidat aux élections législatives dans la 4e circonscription de la Seine-Maritime. Il entend rassembler les travailleurs derrière son nom.

Il est le candidat des travailleurs. C’est en tout cas comme ça qu’il se présente. Il s’agit de Frédéric Podguszer. Aujourd’hui âgé de 58 ans, il milite pour Lutte Ouvrière depuis ses 16 ans. Mécanicien chez Renault Cléon, il travaille pour la marque au losange depuis 1997. « Je n’ai jamais été déçu par la gauche car je n’y ai jamais cru. J’ai eu cette chance ! » lance-t-il. Ce militant d’extrême gauche veut porter la voix des travailleurs. Les rassembler. En 2017, il s’était déjà présenté sous l’étiquette de ce parti révolutionnaire et avait récolté 1,34 % des voix.

« Le capitalisme est un système pourrissant »

« Oui cette candidature est aussi un témoignage de nos luttes, mais ça va bien plus loin que ça. Il faut être conscient et il faut s’organiser », assure-t-il. « Notre société est insupportable. Nous vivons dans une dictature des actionnaires. La pression est constante pour les travailleurs. » Frédéric Podguszer veut mobiliser les travailleurs. « Si demain c’est la grève générale qu’on croise les bras, qu’on refuse de travailler. Là on sera entendu et on aura ce qu’on veut ! » Celui qui appelle à une expropriation des entreprises l’assure : « Une femme de ménage est cent fois plus utile qu’un grand capitaliste. »

Le révolutionnaire de 58 ans veut alerter, mobiliser les plus jeunes, montrer que « le capitalisme est un système pourrissant. Chaque année, j’ai d’autres raisons de me révolter. Je ne supporte pas les injustices de ce système. De voir des gens qui ne peuvent même plus payer l’essence pour se rendre à leur travail. » Celui qui vit à Rouen expose sa vision de la société : « Les actionnaires et les employés n’ont pas les mêmes intérêts. [En conséquence] l’entreprise n’existe pas. Il y a les riches d’un côté et les pauvres de l’autre. L’actionnaire nous exploite, nous paye moins. […] C’est notre ennemi. »

« Il faut se donner le droit de contrôler les entreprises, les mairies »

Concrètement, s’il est élu, à l’Assemblée nationale, Frédéric Podguszer veut œuvrer pour que les salaires suivent l’inflation « au jour le jour s’il faut ». Il veut aussi augmenter le Smic à 2 000 €. « On nous dit « mais vous planez ! » Mais dans le même temps, il y a des gens qui partent en vacances dans l’espace, et c’est nous qui planons ? On nous dit que nous sommes déraisonnables. Mais quand un patron annonce qu’il veut 15 % de bénéfices en plus on dit de lui qu’il est dynamique, visionnaire, avisé ! Ceux qui créent la richesse, ce sont les travailleurs. »

Celui qui est aussi militant syndical conclut : « Il va falloir que les travailleurs mettent leur nez dans toutes les entreprises. Il faut se donner le droit de contrôler les entreprises, les mairies. Partout, les travailleurs doivent pouvoir contrôler ce qu’il se passe réellement. »

 

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