Lutte ouvrière à la rencontre des habitants29/12/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/12/info_dieppoises_16_dec.jpg.420x236_q85_box-0%2C52%2C499%2C332_crop_detail.jpg

Article de presse

Dieppe

Lutte ouvrière à la rencontre des habitants

Illustration - Lutte ouvrière à la rencontre des habitants

Mercredi 16 décembre, Lutte ouvrière a organisé une journée de rencontre avec les Dieppois afin de discuter avec eux de la crise sanitaire et économique.

Avec le barnum rouge et leur journal à la main, les syndicalistes de Lutte ouvrière étaient reconnaissables entre 1 000. Mercredi 16 décembre, le syndicat dont les figures de proue sont Arlette Laguiller et Nathalie Arthaud a sillonné les rues du centre-ville de Dieppe afin d'aller à la rencontre des habitants.

L'objectif  ? Évoquer avec eux les difficultés liées à la crise sanitaire. « Ce que nous voulons, c'est défendre des idées, explique Magali Cauchois, militante de Lutte ouvrière. La première chose que nous avons envie de dire aux habitants, c'est que ce que nous vivons n'est pas fatal, qu'il ne faut pas céder au fatalisme. »

« Des gens inquiets et révoltés »

Dans la ligne de mire de la militante, les patrons des grands groupes industriels qui souhaitent surfer sur la situation de crise pour supprimer des emplois.

« Les suppressions d'emplois ne sont pas dues qu'à la crise sanitaire. Renault a annoncé vouloir fermer des usines dont celle de Dieppe et même si cette dernière a obtenu un sursis, il ne faut pas croire que le projet est abandonné. Ces annonces avaient été faites avant la crise  » assure Magali Cauchois. Les journées de rencontres, comme celles du 16 décembre, ont pour objectif d'alerter les salariés.

«  Nous rencontrons des gens inquiets et révoltés par tout ce qui leur arrive » continue la militante. Elle assure avoir écouté une femme qui avait perdu son travail administratif dans un Ehpad, un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.

« Cela montre bien que personne n'est à l'abri » dit Magali Cauchois. Pourtant, selon elle, ce sont bien les salariés qui ont le pouvoir : « Ce sont eux qui fabriquent la richesse, ça leur donne une force. Les gens le savent mais parfois, ils l'oublient. » Magali Cauchois et les autres syndicalistes profitent donc de ces moments de rencontres pour alerter les gens.

« Le virus a bon dos. Beaucoup de petits patrons de bars et de restaurants sont dans la difficulté mais j'ai du mal à croire que les grands groupes industriels qui annoncent des suppressions de postes soient dans la misère. » En plus de la place Nationale, les militants de Lutte ouvrière étaient également présents à Neuville-lès-Dieppe. D'autres journées de rencontres seront organisées par le syndicat à Dieppe au cours du premier trimestre 2021.

par  A. Bdc.

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