Tribune du candidat Michel LANGEVIN

Comment donner envie aux commerçants de s’installer à Falaise ? Et d’y rester pour ceux qui y sont déjà ?

Le revenu des commerçants dépend en grande partie du pouvoir d’achat de leur clients. Bien sûr, cela n’entre pas dans le domaine de compétence du maire d’augmenter le pouvoir d’achat de la population en imposant un SMIC à 1800€ ou en diminuant le nombre de chômeurs. La municipalité pourrait quand même servir de point d’appui pour soutenir toutes les luttes de travailleurs qui iraient dans le sens d’une augmentation des salaires, de l’interdiction des licenciements, etc. En prenant ouvertement partie pour ceux qui luttent, la Mairie mettrait des locaux, des moyens matériels, des aides juridiques à leur service. Elle ferait tout pour instaurer dans la commune une forme de démocratie ouvrière, en associant à ses décisions les travailleurs, leurs syndicats et leurs associations.

Par ailleurs, les commerçants fonctionnent avec des crédits (pour le fonds de commerce, un matériel performant, etc.). Certains d’entre eux ont des loyers qui grèvent leurs revenus. La Mairie pourrait défendre les intérêts de ces travailleurs indépendants que sont les commerçants en obtenant des crédits moins chers ou en imposant aux propriétaires des loyers raisonnables. Lutte ouvrière défend la nécessité de créer une banque unique, contrôlée d’abord par ses salariés et par les travailleurs en général : cela permettrait une gestion plus rationnelle parce que sans concurrence et sans secrets interbancaires. Et ce serait une banque au service de la collectivité, offrant des services bancaires bon marché.