Vernon - Lutte ouvrière : « On veut préparer les gens à lutter »14/04/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/04/25375-170412120634675-01-630x0.jpg.420x236_q85_box-0%2C32%2C630%2C386_crop_detail.jpg

Article de presse

Vernon - Lutte ouvrière : « On veut préparer les gens à lutter »

Illustration - Vernon - Lutte ouvrière : « On veut préparer les gens à lutter »

Anne-Marie Colin est candidate aux législatives pour Lutte ouvrière sur la 5 circonscription de l'Eure.

« Je suis scandalisée par les injustices », martèle Anne-Marin Colin dénonçant « un enrichissement de manière éhontée et de plus en plus de pauvres en France ». À 68 ans, cette retraitée de l’enseignement – elle était professeur de mathématiques au collège César Lemaître à Vernon – a choisi de s’engager auprès de Lutte ouvrière il y a une quinzaine d’années, pour « combattre l’économie capitaliste et l’exploitation de ceux qui travaillent dans les entreprises ». Et d’ajouter : « En France, 20 personnes ont autant de richesses que 20 millions de Français, est-ce normal ? »

Avec sa suppléante Delphine Blitman (professeur de philosophie), Anne-Marie Colin défend le programme de Nathalie Arthaud, la candidate à l’élection présidentielle. Ses trois mesures les plus fortes : 1/ Interdire les licenciements et partager le travail sans baisser les salaires ; 2/ Le contrôle des comptes des entreprises par les travailleurs, « il y a trop de mensonges sur l’argent des entreprises comme sur la dangerosité des produits utilisés dans certaines usines » ; 3/ Pas un salaire ni une retraite à moins de 1 800 euros.

Quant à l’idée d’un revenu universel comme le propose le candidat socialiste Benoît Hamon : « Ce revenu universel, c’est accepter qu’il y ait du chômage et acheter la paix sociale. Les travailleurs ne veulent pas ça. Le travail, c’est la dignité. Les travailleurs ne veulent pas faire l’aumône ».

Sur les questions liées au développement durable, la candidate estime « qu’on ne peut pas faire d’écologie dans un système d’économie capitaliste » car « les principaux pollueurs continueront à s’enrichir. On pourra toujours faire de petits gestes mais ça ne suffira pas tant que les grands groupes pollueront ».

Seul mot d’ordre pour Anne-Marie Colin : « On veut préparer les gens à lutter ». À défaut de gagner.

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le démocrate Vernonnais

Partager