Clinique Bordeaux-Nord Aquitaine :  Ça remue chez les blouses blanches et de couleur

Echo d'entreprise
26/06/2020

Deux jours après le succès de la manifestation du 16 juin, où se sont retrouvé plus de 150 travailleuses et travailleurs des trois cliniques du groupe Bordeaux-Nord, infirmiers et infirmières, aides-soignants, brancardiers, agents de services hospitaliers, un nouveau débrayage a eu lieu devant les locaux de la direction de la clinique Bordeaux-Nord, pour faire valoir les revendications de salaire du personnel.

La vue de tout ce monde n’a visiblement pas été du goût du directeur, puisque celui-ci, après avoir affirmé qu’il « ne négocierait pas sous la pression », est parti s’enfermer dans son bureau, dont il n’a plus voulu sortir. Cette déclaration a fait doucement sourire le personnel de santé qui ressent la pression tous les jours dans son travail.

Le service des urgences était particulièrement bien représenté dans ce débrayage puisque, comme bien d’autres, il subit de plein fouet, après l’épreuve du Covid, le choc de la reprise plein pot de l’activité avec toujours le même manque de personnel.

Les heures et les jours suivants, la hiérarchie s’est répandue dans les services pour raconter la fable selon laquelle le fait d’accorder plus que 1 % d’augmentation mettrait le groupe en péril.

Mais les travailleurs pensent, eux aussi, que leur budget est en péril avec leur salaire insuffisant. Alors, ce n’est pas ce genre d’argument qui suffira à les anesthésier.