CHU de Bordeaux : CHU de Pellegrin, ça craint27/04/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/04/Tripode_Bordeaux.jpg.420x236_q85_box-0%2C20%2C410%2C251_crop_detail.jpg

Brève

CHU de Bordeaux

CHU de Pellegrin, ça craint

Illustration - CHU de Pellegrin, ça craint

Comme partout dans les hôpitaux, le personnel soignant du CHU de Pellegrin a rapidement manqué de protection et a déploré un changement incessant des protocoles médicaux. Ceux-ci étaient changés au jour le jour en fonction des stocks disponibles. Un jour, le port des gants était obligatoire, le jour suivant ça ne l’était plus. Pour les masques FFP2, on disait aux soignants qu’ils étaient de rigueur, et maintenant on leur dit que le masque chirurgical suffit.

Concernant les surblouses jetables, il y a une telle pénurie qu’on leur demande de les laver, au risque qu’elles se désintègrent. Au niveau des tests, ils effectuent 250 tests par jour et ils comptent passer à 2500 tests/jour d’ici le 11 mai. Un chiffre qui reste encore insuffisant si on le rapporte à tous les besoins pour tester correctement la population de la région. Rien que les hopitaux de Bordeaux comptent plus de 12000 agents et pour l’instant ils ne sont pas dépistés.

La semaine dernière à l’hôpital Pellegrin, il y avait 156 soignants malades dont 76 cas avérés et 80 suspicions avec des symptômes. Un chiffre sous-estimé et qui ne fait que monter. Un triste reflet des carences des autorités de santé et de l’État face à l’épidémie, dont le personnel a pâti, dans le public comme dans le privé.

 

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