Plan de relance en Nouvelle-Aquitaine : La région, vache à lait des capitalistes24/05/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/05/MjAyMTAzYWE3OTMzNzE3NmJkMWE2OTdlZWVmMTVlZmFkYWZkM2Y.jpg.420x236_q85_box-0%2C42%2C940%2C571_crop_detail.jpg

Brève

Plan de relance en Nouvelle-Aquitaine

La région, vache à lait des capitalistes

Illustration - La région, vache à lait des capitalistes

La région Nouvelle-Aquitaine pratique, comme toutes les régions, la même politique de soutien aux capitalistes que l’État. En partenariat avec celui-ci, la région a élaboré son propre plan de relance : 2,8 milliards (dont 1,3 déboursés par la région) en subventions et en commandes de grands travaux au profit des entreprises régionales.

Les subventions de ce plan de relance se montent à 300 millions, à destination d’entreprises qui, comme Stelia, Creuzet, Nexteam, Lauak… ont licencié une partie de leurs travailleurs, mais comptent bien assurer à leurs actionnaires bénéfices et dividendes.

Quant aux grands travaux, ils représentent 1,6 milliards dans la région, essentiellement dans le ferroviaire et sur le réseau routier. Ainsi des secteurs délaissés depuis des années dans le réseau ferroviaire, comme les lignes Poitiers Limoges ou Bordeaux Nantes, redeviennent avec la crise dignes d’intérêts. En réalité, et comme à chaque crise, il ne s’agit pas de l’intérêt général ni celui des usagers, mais de passer des commandes publiques pour que les capitalistes du BTP puissent se gaver. La preuve en est qu’il n’est pas question, ni pour l’État, ni pour la région, d’imposer à ceux-ci qu’ils travaillent à prix coûtant.

Pour qu’ils travaillent pour la collectivité, il faudra les exproprier et les mettre sous le contrôle de la population.

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