Limoges : Le Centre Hospitalier psychiatrique Esquirol à l'heure du coronavirus26/03/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/03/PHOTO_CHU_14.02.2020_3.JPG.420x236_q85_box-0%2C3%2C1653%2C933_crop_detail.jpg

Brève

Limoges

Le Centre Hospitalier psychiatrique Esquirol à l'heure du coronavirus

Illustration - Le Centre Hospitalier psychiatrique Esquirol à l'heure du coronavirus

Les anciens pavillons Morel et Wildöcher, où il n’ y avait plus de patients depuis quelques mois, du fait de la suppression de 20 lits, ont été aménagés pour recevoir des malades qui pourraient être atteints du Covid19. Des équipes sont prêtes pour aller dans ces deux unités si besoin.

Une autre unité, Bellevue, doit accueillir des SDF. Du personnel soignant sera présent de 9H à 17H et le reste de la journée sera assuré par des associations.

Dans les autres unités, les équipes travaillent en service minimum tous les jours, sans masque, alors que qu'il peut y avoir des porteurs sains : vu la pénurie la petite réserve de l'hôpital est conservée précieusement pour les pavillons destinés aux patients Covid 19. Et comme partout la direction d'Esquirol fait appel aux dons de masques.

Cela ajoute au stress du travail au quotidien en service minimum, d'autant plus que le travail et les prises en charges sont majorés par le service des repas dans les chambres, l'interdiction des visites, des permissions et des sorties dans le parc qui fait monter la tension. Certains jours de travail des soignants sont confinés au domicile, avec possibilité d’être appelé si besoin. Il est en plus très difficile de se faire tester, là aussi par manque de test.

Mercredi soir, Macron, a annoncé un grand plan d’investissement pour l’Hôpital, une prime , une révision des grilles de salaires. Les promesses ne coûtent pas cher. Mais son gouvernement, comme tous les gouvernements bourgeois qui l'ont précédé, a saigné les hôpitaux pour mieux subventionner les grands bourgeois industriels et financiers. Et il s'est empressé de les renflouer avant même de prévoir le matériel minimum indispensable pour ceux qu'il nomme hypocritement "les héros en blouse blanche".

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