Aéronautique : Les profits s'envolent19/05/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/05/Capture_decran_2021-05-19_a_21.32.38.png.420x236_q85_box-0%2C96%2C603%2C435_crop_detail.png

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Aéronautique

Les profits s'envolent

Illustration - Les profits s'envolent

Depuis des années, les entreprises de l’aéronautique, bien implantées dans le Sud-ouest, affichent des bénéfices colossaux. Que ce soit Safran, Airbus, Dassault, elles ont versé des milliards à leurs actionnaires : Dassault, 600 millions en 2019, Safran 2,7 milliards la même année, Airbus entre 1 et 3 milliards chaque année depuis 10 ans…

Déjà à l’époque, l’Etat contribuait grassement à ces profits en alimentant ces entreprises de cadeaux, comme le CICE ou le CIE. Quand la crise s’est déclenchée, c’est tout naturellement que l’État s’est précipité à leur chevet, en prenant en charge les salaires de dizaines de milliers de travailleurs, en leur faisant des prêts et des cadeaux de milliards d’euros.

En même temps, ces patrons ont profité de la crise pour s’en prendre aux travailleurs. Ils ont viré les intérimaires, les sous-traitants, gelé à zéro les salaires, supprimé des primes, réorganisé les services, amputé ou réquisitionné des congés.

Les actionnaires n’ont pas mis une seule fois la main à la poche de leur « trésor de guerre ». L’action de l’État a sécurisé leurs fortunes. Et alors que l’austérité était imposée aux travailleurs, ils ont continué de toucher des dividendes.  Dassault a annoncé plus de 300 millions d’euros de bénéfices pour 2020. Safran a dégagé un bénéfice net de 352 millions d'euros en 2020… Même Airbus a renoué avec les bénéfices avec 362 millions d'euros pour le seul premier trimestre 2021.

Prendre sur ces centaines de millions comme sur les fortunes accumulées au fil des ans par les actionnaires pour répartir le travail entre tous, voilà l’objectif du combat que les travailleurs devront engager.

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