Papèteries de Bègles : Loi du capital et complicité des élus locaux30/01/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/01/870x489_papeterie_begles.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C870%2C489_crop_detail.jpg

Brève

Papèteries de Bègles

Loi du capital et complicité des élus locaux

Illustration - Loi du capital et complicité des élus locaux

Le 24 décembre 2021, les salariés de la Papeterie de Bègles, fermée depuis mars 2021 après trois mois d’occupation par les salariés, ont appris que le propriétaire, la société Etex, avait signé un accord avec une entreprise de son choix, Global Hygiène, pour une reprise d’activité. Associé au projet, l’établissement public d’aménagement Euratlantique, se porte, de son côté, acquéreur du site.

Cette annonce met un point final aux espoirs, portés par un certain nombre de salariés de la papeterie soutenus par la CGT, de reprendre la production sous forme d’une coopérative de production.

Après avoir bien été promenés par les élus locaux, que ce soit le président de la région, le président de la métropole ou le maire de Bègles, tous généreux en bonnes paroles, au final, les anciens salariés doivent constater que c’est la loi du marché qui se fait crument sentir. Comme le disait le président de région Rousset, en recevant leurs représentants en septembre 2021, au final, « ce sera l’ancien industriel qui décidera ». C’est ce qu’on constate aujourd’hui. Même un employeur failli, au moment où il retire ses billes, a encore tout pouvoir pour décider à qui il remet les clés.

Les élus locaux et des pouvoirs publics de leur côté ont joué un double jeu, comme le prouve l’engagement de l’établissement public Euratlantique à racheter les locaux… pour les mettre à disposition sur un plateau à l’investisseur privé.

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