Mérignac : Guillaume Perchet, candidat de Lutte ouvrière aux municipales15/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/guillaume-perchet-a.jpg.420x236_q85_box-56%2C0%2C944%2C500_crop_detail.jpg

Article de presse

Municipales en Gironde

Mérignac : Guillaume Perchet, candidat de Lutte ouvrière aux municipales

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Guillaume Perchet (à gauche) avec d'autres militants de Lutte ouvrière à ses côtés O.D.

Déjà présent en 2014, Guillaume Perchet, 49 ans, conduira une liste LO aux élections municipales de mars prochain

Guillaume Perchet sera candidat aux élections municipales à Mérignac en mars prochain. Il conduira la liste Lutte ouvrière. Il ne s’agit pas d’une première pour celui qui avait déjà endossé cette responsabilité il y a six ans. LO avait alors obtenu un score de 1,51% au premier tour.

Âgé de 49 ans, Guillaume Perchet est salarié de l’industrie électronique. Militant depuis trois décennies, il fera équipe avec Solange Texier, ouvrière retraitée d’une société sous-traitante d’IBM.

« Ces élections se passent dans un contexte de guerre sociale. Il y a d’abord eu le chômage, les gilets jaunes et le dossier des retraites aujourd’hui, et la Sécurité sociale demain. Le grand patronat, les capitalistes sont à l’offensive pour faire payer la crise aux ouvriers et aux retraités des couches populaires. On pense que les élections sont un moment où on peut prendre la parole pour faire entendre le camp des travailleurs. »

Lors des semaines à venir, les candidats LO écumeront les quartiers populaires. « Nous serons présents au pied des cités. Il faut que les travailleurs en capacité de voter puissent exprimer leur colère et leur conscience sociale par le biais du bulletin de vote. »

Pas d’alliance

Lutte ouvrière partira sans faire d’alliance. « On a eu des discussions avec La France insoumise mais ça s’est arrêté là. Nous ne partageons pas les mêmes vues. Nous sommes communistes révolutionnaires et défendons la lutte des classes. Ce qu’on peut dire sur la dictature du grand capital, personne ne le dira à notre place. »

Que peut espérer le parti situé à l’extrême gauche dans ce scrutin ? Guillaume Perchet n’oublie pas de rappeler l’élection de Nelly Malaty, tête de liste en 2001. Laquelle avait siégé en tant que conseillère municipale (d’opposition) jusqu’en 2008. Il faut dire qu’à l’époque, l’élection mérignacaise s’était jouée dès le premier tour; avec la victoire de Michel Sainte-Marie. Ce cas de figure est peu probable cette année vu le grand nombre de listes sur la ligne de départ. « Envoyer des élus LO au conseil municipal permettrait aux travailleurs de trouver des relais pour leurs luttes, grèves et bagarres pour la réquisition des logements vides, contre les expulsions locatives, … », explique le militant.

Les autres candidats déclarés à ce jour à Mérignac sont le maire socialiste sortant Alain Anziani, l’élue Sylvie Cassou-Schotte (Europe Ecologie-Les Verts), Marie Duret-Pujol (La France insoumise), Bruno Sorin (LREM) l’élu Thierry Millet (divers droite) et l’élue Catherine Tarmo (divers droite). 

Publié le 14/02/2020 à 17h25 par Olivier Delhoumeau.

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