Toulouse : Tisséo : non à la suppression de la clause de sauvegarde19/04/20232023Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Toulouse

Tisséo : non à la suppression de la clause de sauvegarde

Mardi 18 avril, près de 500 travailleurs en grève de Tisséo (qui gère les bus, le métro et le tramway) sont venus manifester place du Capitole. La direction veut leur enlever la clause de sauvegarde. Elle permet d’indexer le salaire sur l’inflation officielle. Elle a permis en 2022 une augmentation de 5,9% sur l’année.

Elle avait été accordée en 2015 suite à un mouvement de grève, et dans un contexte de faible inflation. Maintenant que les prix flambent, la direction veut la retirer. Ils sont du genre à prêter un parapluie quand il fait soleil et à le reprendre quand il pleut.

Les employés ne l'entendent pas de cette oreille. Comme le dit un employé "on se bat pour ne pas perdre de salaire car s'ils ne suivent plus l'inflation c'est ce qui va arriver".

Mardi 11 avril, une première journée de grève avait déjà été massive, plus de 500 travailleurs s’étaient retrouvés à Mesplé, à la direction de Tisséo. Quasiment zéro bus n’avait circulé. Aucune rame de métro n’a circulé. L’ensemble des transports en commun était à l’arrêt. Les bouchons ont duré des heures, c’était une journée « noire » pour la circulation.

Les raisons de la colère sont multiples. Il y a bien sûr la hausse des prix et les salaires qui ne suivent pas. Mais il y a aussi le ras le bol de toujours en demander davantage, toujours plus de productivité, l’allongement à 7h25 du temps de travail pour les chauffeurs, toujours plus de productivité chez les techniques.

Ni la direction ni le maire de Toulouse ne reviennent pour l'instant sur leur décision de supprimer cette clause, alors une nouvelle journée est programmée le 11 mai après les vacances scolaires, le temps pour les travailleurs de convaincre leurs collègues que gagner est positif mais qu'il faudra être encore plus fort.

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