Violences policières : l’État et sa police contre les classes populaires24/02/20172017Communiqués/static/common/img/contenu-min.jpg

Communiqué

Malena Adrada et Vincent Combes, Comité de soutien à la candidature de Nathalie Arthaud de Toulouse

Violences policières : l’État et sa police contre les classes populaires

Dans la foulée de l’affaire Théo, on a pu croire que les problèmes des quartiers populaires allaient s’inviter dans la campagne électorale, que l’on y parlerait des violences policières, de ce chômage de masse qui frappe en premier lieu les plus jeunes, ou encore du manque de moyens des écoles. Mais la droite et le FN tentent d’inverser la situation en présentant les jeunes des quartiers comme des « voyous ».

Certes, dans cette société brutale, la police a des fonctions utiles, et tout un chacun peut avoir besoin d’elle. Mais en défendant avant tout l’ordre social existant, elle défend la domination des riches. Aucun bourgeois ne subira les violences subies par les jeunes des cités ou par les travailleurs qui, pour défendre leur emploi, bloquent leur usine ou manifestent.

Le jeune Théo a payé le prix fort. Il a été violenté parce qu’il habite une cité HLM, qu’il est noir et qu’il n’a pas plié l’échine face aux insultes et aux coups de tortionnaires racistes. Théo, c’est notre fils, c’est notre frère, c’est notre dignité.

La justice quant à elle, défend l’ordre social tout autant que la police. Les policiers agresseurs de Théo sont laissés en liberté. Des jeunes qui ont jeté des pierres sont condamnés à des peines de prison ferme. Et qu’en est-il des actionnaires de PSA qui, à Aulnay-sous-Bois, ont détruit non un simple abribus, mais une usine automobile de 160 hectares employant 3000 salariés ? Ils ont brisé la vie de nombreuses familles populaires mais eux n’ont jamais été jugés. Ils engrangent même des profits record, augmentés par les suppressions d’emplois ! La justice sert les riches parce que la loi est faite pour eux.

À l’élection présidentielle, en votant pour notre candidate Nathalie Arthaud, les travailleurs pourront au moins dire qu’ils ne veulent plus du capitalisme, cette société de violence et d’exploitation.

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