Des candidats ”Lutte ouvrière” partout « pour les travailleurs »10/06/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/06/image_1.jpg.420x236_q85_box-0%2C1%2C885%2C499_crop_detail.jpg

Article de presse

Le Midi Libre

Des candidats ”Lutte ouvrière” partout « pour les travailleurs »

Illustration - Des candidats ”Lutte ouvrière” partout « pour les travailleurs »

Lutte ouvrière compte bien peser dans cette campagne législative, avec neuf candidats présents sur les neuf circonscriptions de l'Hérault. L'occasion, mercredi soir lors d'une réunion, de faire le point sur les thèmes chers au camp des travailleurs.

«Nous sommes dans la continuité de la campagne présidentielle de Nathalie Arthaud. Cette période est marquée par l'inflation, les salaires et les pensions de retraite ne suivent pas, souligne Morgane Lachiver, candidate sur la 1recirconscription.Nous défendons un programme de lutte, des salaires et des pensions à 2000 euros nets indexés sur les prix.» Autre thématique abordée, la répartition du travail sur tous«sans diminution de salaire»et le contrôle des travailleurs sur la production,«voir où vont les profits». Le remède à la crise n'est pas évident:«Il manque de la confiance. Les travailleurs se sentent démunis»,commente Morgane Lachiver. Au risque de se tourner vers les partis nationalistes.«Nous le regrettons. Il y a une désorientation,argue Laurent Gilhodes.Nous, nous combattons le racisme, le nationalisme, tout ce qui mène à la guerre».

Mélenchon pas convaincant Les candidats de Lutte ouvrière fondent peu d'espoir d'accéder à l'Assemblée nationale. Un système électoral défavorable, comme l'explique Morgane Lachiver:«Ce scrutin n'est pas démocratique, il ne favorise pas les petites organisations comme la nôtre. L'Assemblée nationale n'est pas représentative socialement». La gauche de la gauche (Nupes) ne trouve pas vraiment grâce à leurs yeux:«Nous avons observé une négociation d'appareils, un rapport de force. C'est un mauvais signe». Pour eux, le discours mélenchoniste ne fait que«désarmer les travailleurs». Avec des lendemains qui pourraient déchanter, disent-ils.

Michel Pieyre

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