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Article de presse

La dépèche du Midi - Tarbes (65)

Le combat de Lutte ouvrière

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François Meunier et Sandra Torremocha, en compagnie de colistiers et de militants, poursuivent la lutte. Ouvrière, bien sûr./Photo C. V.

Sandra Torremocha, la tête de liste Lutte ouvrière pour les élections régionales, a tenu une réunion publique vendredi dernier, à Tarbes. Laquelle a forcément débuté par un hommage aux victimes des attentats. «Bien sûr, nous sommes solidaires avec les victimes et nous condamnons ces actes ignobles, pour autant, on ne partage pas cette espèce ‘'d'unité nationale imposée'', qui est une façon d'aligner la population derrière la politique, y compris va-t-en-guere, de François Hollande et de son gouvernement.» Une manière de rappeler que Lutte ouvrière se situe ailleurs. «On n'a aucun point commun ni avec Hollande ni avec Sarkozy, ni avec les Le Pen, parce que nous, nous sommes le vrai camp des travailleurs. C'est vrai au national mais aussi régional, à plus forte raison puisque la compétence économique des régions est réaffirmée. Mais pour en faire quoi ? Distribuer de l'argent public aux grands groupes, comme c'est déjà le cas. Nous, on dit non, parce que les grands groupes ne respectent pas leurs salariés et en prime, ils saignent leurs sous-traitants, au préjudice des travailleurs. Aujourd'hui, tous les travailleurs sont écœurés de voir un tel gouvernement qui se dit socialiste.»

François Meunier, qui mène la liste départementale, est en phase avec les propos et le ramène au local : «On parlait d'argent public gaspillé, on en a eu l'exemple ici, avec MG Call, qui a pris de l'argent à tout le monde, à l'État, à Pôle Emploi, au Grand Tarbes, qui n'avaient d'ailleurs rien exigé en retour, aucune garantie. Le tout au préjudice de pauvres salariés qui ont été bernés. Et le pire, c'est que ça n'a même pas servi de leçon, puisque ça continue. Les politiques, on le dit depuis longtemps, sont au service de la bourgeoisie. Il est temps de changer les choses».

C. V.

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