Lutte Ouvrière tient à son indépendance24/05/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/05/201705211246-full.jpg.420x236_q85_box-14%2C0%2C636%2C350_crop_detail.jpg

Article de presse

La Dépêche du Midi - Gers

Lutte Ouvrière tient à son indépendance

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Tristan Lalanne, Michèle Martin, Jean-Louis Chareton et Bruno Guéné./ DDM, S. Lapeyrère

«Vous vous sentez travailleur, votez dans le camp des travailleurs.» Voilà en substance le message que souhaite faire passer le parti Lutte Ouvrière durant cette campagne pour les législatives au niveau national, représenté dans le Gers par les candidatures de Jean-Louis Chareton pour la 1re circonscription, et Michèle Martin pour la 2e circonscription. «Ça nous embête de constater que des voix ouvrières reviennent au Front National, étaye Tristan Lalanne, suppléant de Jean-Louis Chareton. Ce parti se dit hors système, à tort, et pourtant c'est pour ça que les ouvriers votent pour eux.»

Mais l'extrême-droite n'est pas le seul ennemi du parti aux idées ouvertement communistes, qui s'en prend aussi, évidemment, au «serviteur zélé des grands patrons», Emmanuel Macron.

Même la France insoumise ne trouve pas grâce à leurs yeux, trop prête à «respecter l'ordre social», contrairement à eux. «On ne pense pas que l'opposition puisse se faire au Parlement, explique Jean-Louis Chareton, c'est aux travailleurs de s'opposer.» Malgré le faible score obtenu par Nathalie Arthaud aux présidentielles, le parti, présent dans les 539 circonscriptions de la métropole, n'est pas prêt à lâcher son combat.

 

L.S.

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