Lutte Ouvrière veut défendre le camp des travailleurs

«On est se présente partout en France pour faire entendre et défendre le camp des travailleurs, comme à GM & S où les salariés, en luttant sur le terrain, ont obtenu que Renault et Peugeot honorent leurs commandes pour sauver l'entreprise», résume Malena Adrada, porte-parole de Lutte Ouvrière en Haute-Garonne. La candidate de LO dans la 7e circonscription (Auterive et Murétain), professeur des écoles âgée de 43 ans, espère, avec les neuf autres candidats du mouvement d'extrême-gauche, amplifier le score de Nathalie Arthaud, la candidate LO aux présidentielles (seulement 0,44 % et 3 152 voix en Haute-Garonne au premier tour du 24 avril 2017) et «faire exister un courant communiste pour répondre aux attaques du patronat et de la finance». «Permettre aussi à ceux qui se reconnaissaient dans les idées de Nathalie Arthaud, mais qui ont voté utile à la présidentielle de faire entendre leur voix», complète Henri Martin, à nouveau candidat sur la 9e (Portet, Ramonville et le sud de Toulouse). Pour cet instit de 56 ans, «le pouvoir appartient aux grandes entreprises qui dictent leur loi aux élus». Lutte Ouvrière, qui n'aura pas de candidats du NPA (le nouveau parti anticapitaliste de Poutou) dans le département, devra compter avec la multiplicité des candidatures (jusqu'à 17 candidats dans certaine circonscription du département), avec la présence, à gauche, de la France insoumise, du PCF et du PS, et deux voire trois écologistes dans chaque circonscription. Les autres candidats LO sont : Olivier Le Penven (1re), Clothilde Barthélémy (2e), Michel Laserge (3e), Patrick Marcireau (4e), Vincente Combes (5e), Michèle Puel (6e), Martine Giraud (8e) et Lucile El Hedri (10e).