La Poste (Loire-Atlantique) : De jeunes facteurs fiers de se battre21/04/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/04/44_facteurpiquets.jpg.420x236_q85_box-0%2C26%2C275%2C180_crop_detail.jpg

Brève

La Poste (Loire-Atlantique)

De jeunes facteurs fiers de se battre

Illustration - De jeunes facteurs fiers de se battre

De jeunes facteurs fiers de se battre

Du lundi 12 au vendredi 16 avril, quelques dizaines de facteurs de quatre plateformes de distribution du courrier distribuant les courriers et des colis au sud de Nantes (entre autres sur les communes de Bouaye, Bouguenais, Mouzillon, bureaux où les grévistes étaient majoritaires en début de semaine) et à l’est, à Nantes Eraudière,  ont fait grève à l’appel des syndicats CGT et SUD contre les supressions de tournées ainsi que des emplois en l’absence d’embauche des précaires qui les assuraient. « On n’est pas des révolutionnaires dans l’âme, mais là, la colère a pris le dessus ! » disaient-ils sur les piquets, majoritairement composés de jeunes facteurs.

A plusieurs reprises, les grévistes se sont regroupés devant la Plateforme Colis du sud, aux Sorinières, et devant la PIC de Nantes-Orvault. Ces jours d’action en commun ont permis de tisser des liens d’un bureau à l’autre autour des braséros.

Vendredi soir, le piquet de grève a été levé, notamment sur la base du caractère facultatif de la pause méridienne (qui rallonge la journée avec 20 mn de travail en plus), pendant un an au moins à Mouzillon, Bouaye, Bouguenais et Nantes Eraudière, et de la levée de la sécabilité structurelle (des rues de facteurs en repos partagées entre les facteurs pour éviter d’embaucher un remplaçant) à Mouzillon et pendant 6 mois à Nantes Eraudière.

Cette expérience leur a permis de réfléchir à la façon d’organiser la grève afin de ne pas laisser la prochaine fois les seuls représentants syndicaux parler au nom des grévistes

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