Ouest-France Saint-Nazaire : Scandale : des ouvriers n'acceptent pas de travailler pour des salaires de misère13/11/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/11/OF2.jpg.420x236_q85_box-0%2C31%2C1509%2C880_crop_detail.jpg

Brève

Ouest-France Saint-Nazaire

Scandale : des ouvriers n'acceptent pas de travailler pour des salaires de misère

Illustration - Scandale : des ouvriers n'acceptent pas de travailler pour des salaires de misère

Sous le titre : "Rézolia cherche à recruter depuis... un an", l'édition nazairienne d'Ouest-France livre un article qui vole au secours de la grande difficulté qu'ont les entreprises à recruter "alors que le chômage ateint des sommets" comme l'écrit le journaliste. Lequel journaliste trouve cela tellement scandaleux qu'il transforme son article en petite annonce gratuite en indiquanrt le contact de l'entreprise pour aider à son recrutement. Et pourtant le recruteur qui recherche en vain "des peintres, plombiers, carreleurs, chefs d'équipe... rappelle que le contrat est un CDI avec 1550 € au départ". Sauf que ce salaire est brut, et que c'est le SMIC à 10 € près. Et surtout, ce salaire est plus faible que le minimum de ce qu'un ouvrier professionnel doit toucher selon la CAPEB, le syndicat patronal des petites et moyennes entreprises du bâtiment. Il manque 70 €. Alors, pas étonnant que les ouvriers qualifiés et qui plus est "polyvalent" que recherche l'entreprise ne se précipitent pas pour accepter un salaire en dessous du minimum pourtant très faible reconnu par le patronat du bâtiment.

Partager