Michelin : le virus du profit 07/04/20202020Communiqués/static/common/img/contenu-min.jpg

Communiqué

Michelin à Cholet. Communiqué de presse de Robert Cerisier

Michelin : le virus du profit

Des organisations syndicales émues par les difficultés du multi-milliardaire Michelin ont volé à son secours. Un accord a été trouvé : du 17 au 31 mars, les salariés devront prendre 10 jours à leur compte, 5 jours sur les congés annuels et 5 jours sur leur contingent de RTT, jours de repos ou encore sur leur compte-épargne-temps. Michelin prendra à son compte les deux premiers jours intégralement. 2=10... Einstein n’avait pas trouvé ! Pour la période à venir, le patron se réserve le droit de pomper encore sur les jours de congés. Autant de jours que les travailleurs n’auront plus sous le coude après la période de confinement. Michelin est fier d’annoncer qu’il complètera le chômage partiel jusqu’à 87 ou 92% du salaire net, ce qui fait quand même une perte sèche de 144 à 234 euros mensuels pour un salaire de 1 800 euros. Le patron rêve de reprendre la production le plus tôt possible. Avec l’arsenal de dérogations au Code du Travail, il compte se refaire une santé rapidement en faisant prendre des risques aux travailleurs. Le virus du profit et le coronavirus : lequel est le plus dangereux ?

Robert cerisier, le 03/04/2020

 

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