Non à la dissolution de Nantes Révoltée

Lutte ouvrière condamne la volonté du ministre de l’intérieur Darmanin de dissoudre Nantes Révoltée. La raison avancée serait que ce média avait relayé l’appel à la manifestation du 21 janvier dernier à Nantes au cours de laquelle des dégradations ont été commises.

C’est un prétexte. Il vise à faire taire un média qui dénonce les violences policières. La CGT de France 3 rappelle que Nantes Révoltée a été parmi les premiers à dénoncer la charge policière qui, le 21 juin 2019, le soir de la fête de la musique, a précipité 15 jeunes à la Loire dont un, Steve Maïa Caniço n’est pas remonté vivant.

Les responsables de cette charge sont à ce jour impunis. Et l’on voudrait faire taire ceux qui dénoncent ces comportements de la police.

Non à la dissolution de Nantes Révoltée.

Lutte ouvrière