Dix candidats du monde du travail16/05/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/05/Les_10.1.jpg.420x236_q85_box-212%2C0%2C999%2C443_crop_detail.jpg

Article de presse

Loire-Atlantique

Dix candidats du monde du travail

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De gauche à droite, Emmanuèle Gardair (10e), Stéphane Pellegrini (4e), Emmanuelle Clopeau (5e), Hélène Dolidon (3e), Nicolas Bazille (2e), Marie-Paule Catherine (6e) et Hélène Defrance (1re), Eddy Le Beller et Jean Claude Saint-Arroman (8e), Annie Hervo et Alain Georget (9e), Marie-France Belin et S

Lutte ouvrière a présenté, jeudi soir, à Nantes et Saint-Nazaire, les candidats et suppléants des circonscriptions de Loire-Atlantique aux législatives , souvent des militants fidèles au poste, rompus à l’exercice des législatives. Et à une communication rodée sur le monde du travail en proie « à l’exploitation et la soif de profit du capitalisme ».

Pour Lutte ouvrière, la réélection d’Emmanuel Macron est sans appel. « Réélu, il va continuer à gouverner pour les riches et les capitalistes », observe Eddy Le Beller, porte-parole régional de LO, candidat dans la circonscription de Saint-Nazaire (8e).

Dans le mandat qui s’achève, « l’opposition n’est pas venue de l’Assemblée nationale mais des mobilisations des ronds-points et de la rue, des gilets jaunes et salariés qui ont fait grève et manifesté contre la réforme des retraites », commente-t-il.

Lutte ouvrière, en affichant des candidats « qui vivent dans le monde du travail dans toutes les circonscriptions », n’attend pas que les solutions viennent du parlement, mais « de la classe ouvrière, qui a vocation à diriger cette société, quand on lui demande sagement de mettre son bulletin dans l’urne tous les cinq ans. »

LO ne croit pas tant « aux spécificités des territoires » qu’à la nécessité pour « la classe ouvrière de renouer avec le combat social ». Les urgences ne manquent pas : « L’indexation des salaires sur une hausse des prix, provoquée par la spéculation, pas de salaires ou pension de retraite inférieures à 2 000 €, l’accès au logement. »

Pour Eddy Le Beller, « l’argent est là. Le problème, c’est d’aller le chercher auprès de grandes entreprises qui accumulent les profits et augmentent la pénibilité au travail en refusant d’embaucher. Aucune augmentation de salaires dans des entreprises qui se portent très bien n’est en rapport avec l’inflation », déplore LO, qui, même dubitative sur le rôle du parlement, appelle à voter « en sachant que ce sont les rapports de force qui comptent. »

Denis RIOU. Publié le 15/05/2022 à 15h54

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