Eddy Le Beller candidat de Lutte Ouvrière 12/05/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/05/eddy-le-beller-candidat-de-lutte-ouvriere.jpg.420x236_q85_box-0%2C12%2C1024%2C588_crop_detail.jpg

Article de presse

Saint-Nazaire

Eddy Le Beller candidat de Lutte Ouvrière

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Eddy Le Beller (à gauche) et son suppléant Jean-Claude Saint-Arroman sont candidats de Lutte Ouvrière sur la 8e circonscription. |

Déjà candidat en 2012, le salarié des chantiers navals se présente une nouvelle fois dans la 8e circonscription.

Pour Eddy Le Beller, les élections présidentielles ont montré « qu'une partie importante de l'électorat a refusé de choisir entre la millionnaire d'extrême droite et le fondé de pouvoir des banquiers ». Déjà candidat aux législatives 2012, le salarié de STX se présente à nouveau dans la 8e circonscription pour le parti Lutte Ouvrière (LO). Avec comme objectif de contrecarrer les plans d'Emmanuel Macron, qui est selon lui « l'auteur d'une loi qui étend le travail du dimanche, réduit les possibilités de recours aux prud'hommes et facilite les licenciements ».

Il tape également sur la « démolition du Code du travail » et « l'accord de compétitivité » soutenus par nouveau chef de l'État. À travers cette campagne, Eddy Le Beller entend faire « retrouver la conscience aux travailleurs que la seule voie pour s'opposer au capitalisme et à l'exploitation est le mouvement ouvrier. Il faut que les travailleurs utilisent leurs propres armes », prenant notamment en exemple les débrayages qui se poursuivent chez STX.

Lui qui est justement ouvrier a fait le constat d'une baisse de la mobilisation des travailleurs pour améliorer leurs conditions : « Si on remonte à 1968 ou même jusqu'en 1936, ce sont des mobilisations qui ont changé l'histoire et la vie des ouvriers. Aujourd'hui, nos mobilisations ne mènent à rien », faisant référence aux manifestations contre la loi travail, finalement adoptée. « La responsabilité aux grands partis, notamment le PS, qui prétendait représenter le monde du travail et qui n'a fait qu'accentuer la montée du chômage en favorisant les plus riches. » Pour lui et le mouvement qu'il représente, la montée du « patriotisme économique et du nationalisme » en incombe également de ces « grands partis ».

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