Le cheminot Nicolas Bazille mène la liste Lutte ouvrière14/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/nicolas-bazille-854x655_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C23%2C854%2C504_crop_detail.jpg

Article de presse

Actu.fr (Nantes)

Le cheminot Nicolas Bazille mène la liste Lutte ouvrière

Illustration - Le cheminot Nicolas Bazille mène la liste Lutte ouvrière

Nicolas Bazille a repris son travail à la gare de Nantes (Loire-Atlantique) après neuf semaines de grève contre le projet de réforme des retraites. « Le moral est plutôt haut, il n’est pas retombé », assure le cheminot de 44 ans.Résultats des précédentes disponibles.

Son temps libre, il va désormais le consacrer à la campagne des élections municipales, tête de liste Lutte ouvrière. L’agent SNCF succède à Hélène Defrance, retraitée de l’Education nationale et candidate à la mairie en 2001, 2008 et 2014.

Si la vitrine change, le slogan reste le même. Pour Nicolas Bazille, l’objectif reste de « faire entendre le camp des travailleurs », des exploités contre les exploitants. Et d’après lui, la lutte engagée depuis décembre 2019 a mis en lumière « la réalité de l’exploitation capitaliste » : 

Deux camps se font face dans cette société : le camp des travailleurs, et en face, celui de la grande bourgeoisie et des détenteurs de capitaux.

 

« Les yeux et la voix des habitants »

Un message national déclinable à l’échelle locale. « Avoir des conseillers municipaux Lutte ouvrière permettrait de faire la jonction avec les travailleurs en lutte, ceux qui relèvent la tête, qui arrêtent de subir et qui ne veulent plus obéir », persiste Nicolas Bazille. 

Nous serons les yeux et la voix des habitants si nous sommes élus. Le lien entre ceux qui se bagarrent dans leurs quartiers et dans leurs entreprises. Si par exemple des classes fermaient dans des écoles, nous agirions différemment. Les parents d’élèves, nous les soutiendrions. 

 

Et sur les projets en cours, tel que l’arbre aux hérons, Nicolas Bazille a-t-il un avis ? « Nous, on ne regarde pas que la devanture, mais aussi surtout l’arrière-boutique, répond-il. On est prêt à trouver des dizaines de millions d’euros pour ce projet, mais est-ce qu’on s’interroge sur la faiblesse des salaires dans une entreprise comme Les Machines… »

La liste Lutte ouvrière a été déposée lundi 10 février en préfecture. Voici dans l’ordre les cinq premiers candidats :

Nicolas Bazille, 44 ans, cheminot ;

Hélène Defrance, 70 ans, enseignante retraitée ;

Stéphane Pellegrini, 50 ans, guichetier ;

Hélène Dolidon, 42 ans, ingénieur travaux publics de l’Etat ;

Pascal Déau, 58 ans, chaudronnier. 

En 2014, Lutte ouvrière avait récolté 1119 voix, soit 1,16% des suffrages exprimés. 

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