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Maryse Brutout, candidate Lutte Ouvrière dans la 3e circonscription

Sarthe : Maryse Brutout, candidate Lutte Ouvrière dans la 3e circonscription
Maryse Brutout, candidate Lutte Ouvrière dans la 3e circonscription

Secrétaire médicale à la retraite, domiciliée au Grand-Lucé, Maryse Brutout se présente pour la seconde fois aux législatives pour Lutte Ouvrière.

Maryse Brutout, et sa suppléante Caroline Derec, candidates dans la 3e circonscription de la Sarthe aux législatives 2022. | LUTTE OUVRIÈRE

Le Maine Libre Natacha LONGERAY Publié le 09/06/2022 à 20h08

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Maryse Brutout se présente pour la seconde fois aux législatives pour Lutte Ouvrière (LO) dans la 3e circonscription de la Sarthe. Il y a cinq ans, elle était suppléante.

La militante était également tête d’une liste d’extrême gauche pour les élections municipales 2020 au Grand-Lucé, avec laquelle elle a obtenu un peu plus de 5 % des suffrages.

Cette infirmière médicale à la retraite a adhéré aux idées communistes révolutionnaires il y a dix-sept ans. C’est, dit-elle, la seule façon de changer la société, pour satisfaire les besoins de la collectivité, et non pas de la société capitaliste.

Âgée de 62 ans, Maryse Brutout est originaire de la Touraine. Mes parents étaient ouvriers​, précise-t-elle. Quand j’étais jeune, j’ai fait beaucoup d’intérim. J’ai connu la précarité. ​Puis, elle a décroché un poste au laboratoire médical d’Allonnes, où elle a fait toute sa carrière. Sarthoise, la candidate LO habite la commune du Grand-Lucé depuis plus de vingt ans.

Sa suppléante est Caroline Derec, enseignante-chercheuse à l’Université du Maine.

Pour les deux militantes de LO, l’ambition n’est pas de remporter ces élections dans la 3e circonscription de la Sarthe mais de faire passer des idées, de défendre le monde du travail, nos salaires​, explique Maryse Brutout. Les travailleurs produisent tout et ce sont eux qui vivent le plus mal​, regrette-t-elle. Le gouvernement ne fait rien pour le pouvoir d’achat. Il donne des chèques, des primes par ci, par là. On ne veut pas l’aumône !

Alors que l’inflation va galopante, la seule solution, pour la candidate Lutte Ouvrière, est d’indexer le salaire sur les prix​. Et d’ajouter : Aujourd’hui, il faut un salaire minimum de 2000 € par mois.

Elle ne cache pas : Notre programme est un programme de luttes. Il faut qu’on se bagarre pour un monde plus égalitaire​.

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