Saint-Nazaire. LO, une liste révolutionnaire aux municipales02/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/Capture_decran_de_2020-02-02_22-46-15.png.420x236_q85_box-0%2C14%2C465%2C276_crop_detail.jpg

Article de presse

Ouest-France Saint-Nazaire

Saint-Nazaire. LO, une liste révolutionnaire aux municipales

Illustration - Saint-Nazaire. LO, une liste révolutionnaire aux municipales

Les candidats

Lutte ouvrière présentera sa propre liste pour les élections municipales à Saint-Nazaire. C’est la deuxième ville du département où le parti trotskiste est candidat, avec Nantes. Le groupe est mené par Eddy Le Beller. À 51 ans, technicien dans la construction navale, il avait déjà mené la bataille en 2014.

Les trois suivants sont Marie-France Belin, 76 ans, employée administrative retraitée, ancienne porte-parole ; Sébastien Benoît, 43 ans, charpentier métaux, militant CGT (il n’avait pas serré la main du président François Hollande lors de sa venue aux Chantiers en 2015) ; Annie Hervo, 62 ans, éducatrice.

La liste complète sera déposée en préfecture le 7 février. « Uniquement des travailleurs qui n’ont d’autres ressources que leurs salaires. » Régulièrement candidat aux divers scrutins, Lutte ouvrière a eu un élu au conseil municipal, Jean-Claude Saint-Arroman, de 2001 à 2008 lorsque Joël Batteux était maire.

 

Révolutionnaires

Les mesures proposées ? « Ce n’est pas à l’échelon municipal que l’on va changer la vie des gens, il faut arrêter de faire croire ça », répond Eddy Le Beller. Il veut se faire « le porte-voix des travailleurs ». « Les Révolutionnaires ne vont pas remporter de mairie, admet-il. Mais si l’on peut avoir des conseillers municipaux pour être les oreilles et porter la parole des classes populaires. »

Pour Lutte ouvrière, c’est ailleurs que ça se décide. « Il y a deux camps. La grande bourgeoisie possède et décide tout. En face, les travailleurs voient leurs conditions se dégrader chaque jour. Il faut faire entendre ce message. Après les Gilets jaunes, le conflit des retraites en est une illustration, c’est de ça qu’on parle sur les barrages ! À l’hôpital, autre exemple où les gens sont en grande difficulté : que peut faire le maire ? »

Pas d’union de la gauche

Face au maire sortant David Samzun, adhérent PS, deux listes de gauche sont déjà en lice. « Nous ne sommes pas une nouvelle liste de gauche, pense Eddy Le Beller. Nous sommes des révolutionnaires. On ne va refaire une Xième union de la gauche qui n’a jamais fonctionné. »

Pas de discussions possibles avec d’autres partis ? Le NPA et la France insoumise ont claqué la porte de Saint-Nazaire ensemble menée par Gaëlle Benizé-Thual. « Nous nous sommes déjà alliés par le passé avec la LCR, se souvient Jean-Claude Arroman. Mais là, on ne discute pas avec ceux qui n’ont pas trouvé de chaussures à leurs pieds ! » « Ce que nous voulons, conclut Eddy Le Beller, c’est affirmer que seule la mobilisation des travailleurs pourra mettre fin à la dictature du grand capital. »

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