Thomas Rose, candidat sur la liste ”Lutte ouvrière”

J’ai 50 ans et je suis enseignant en histoire-géographie. Dans mon travail, je suis au contact de jeunes qui viennent de pays différents, souvent frappés par la guerre, la misère et lorsque parfois ils racontent un peu ce qu’ils ont vécu, c’est édifiant sur ce qu’est ce monde capitaliste. Contrairement au poison que propagent tous les xénophobes, il existe dans cette jeunesse un sentiment de fraternité et de solidarité, une conscience d’appartenir à une même humanité.
Les élèves viennent de quartiers populaires et leurs parents vivent au quotidien les bas salaires, la précarité, l’exploitation… La dégradation des conditions d’existence est visible. Dans la ville où je milite comme dans la région, des villes sont sinistrées par la fermeture d’usines par des capitalistes avides de profits. Des hôpitaux et des écoles ferment, le chômage et la précarité s’accroissent.

Mais j’ai la conviction que les jeunes, le monde du travail, ont la capacité, la force de changer la société et d’assurer pour chacun les moyens de vivre dignement.