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Brève
Arkema Pierre-Bénite (Lyon)
Nouvelle attaque patronale dans la chimie

Dans cette usine, 72 postes sont menacés, suite à la fermeture d’un atelier. La direction invoque la perte d’un client et un prétendu « manque de compétitivité » pour justifier une restructuration qui va bien au-delà des productions concernées. Elle a affirmé que cela se fera sans licenciement. Mais face à son plan de reclassement, très insuffisant pour « recaser » tout le monde, la colère a éclaté : mercredi 8 octobre, plusieurs ateliers se sont mis en grève. Par ailleurs, elle ne dit rien des emplois menacés pour les travailleurs en CDD et en sous-traitance, nombreux sur le site.
Les travailleurs de Pierre-Bénite, comme les 21 100 salariés du groupe, enrichissent depuis des années les actionnaires. Le premier est la famille Frère, une des plus riches de Belgique, suivi de financiers, liés à la Société Générale, au Crédit Agricole, au CNP Assurances, à BNP Paribas mais aussi à l’État français, qui est donc complice, via BpiFrance. Les profits accumulés ne manquent donc pas : c’est là qu’il faut prendre pour maintenir les emplois et répartir le travail.