Au service de l’État ou des industriels : une frontière poreuse19/06/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/06/reconnaissance_faciale.PNG.420x236_q85_box-0%2C5%2C1139%2C645_crop_detail.png

Brève

Au service de l’État ou des industriels : une frontière poreuse

Illustration - Au service de l’État ou des industriels : une frontière poreuse

Laurent Pellegrin, ex-gendarme, ex-sous-préfet, jusqu'alors haut responsable à la DGSE (les services secrets français), vient d'être nommé vice-président de la branche identité d'Idemia, une entreprise privée qui emploie 14 000 salariés pour produire des systèmes d'identification biométriques. Issue de la fusion en 2017 de la branche identité du groupe Safran et d'Oberthur (une société spécialisée dans les cartes à puce), Idemia développe des méthodes d'identification par empreintes digitales ou par reconnaissance faciale.

Un tel marché, destiné à fliquer la population, est en pleine expansion dans le monde, et la concurrence entre industriels fait rage pour se partager le gâteau. Cet ancien des services secrets va pouvoir mettre à profit son carnet d'adresses au plus haut niveau de l'État. Dans le public ou dans le privé, la continuité des profits et de l'exploitation est assurée.

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