Gen-Bio (Inovie) - Clermont-Ferrand : La colère des travailleurs 18/03/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/03/15-03-24_-_Rassemblement_Gen-Bio_-_3.jpg.420x236_q85_box-0%2C188%2C2000%2C1312_crop_detail.jpg

Brève

Gen-Bio (Inovie) - Clermont-Ferrand

La colère des travailleurs

Illustration - La colère des travailleurs

Vendredi 15 mars, près d’un tiers des 600 salariés des laboratoires d’analyses médicales Gen-Bio (groupe Inovie) étaient en grève, dans le cadre d’un appel national de l’intersyndicale.

Ce jour là, ils étaient plus de 80 rassemblés devant Les Gravanches, laboratoire de 180 salariés, sur 300 dans le Puy-de-Dôme. Et encore certains, réquisitionnés par un mail reçu la veille au soir, ne pouvaient pas faire grève. Ces réquisitions, décidées par le préfet au service de ce groupe, ont convaincus un certain nombre d’hésitants à rejoindre la grève.

Les raisons de se mobiliser ne manquent pas : sous-effectifs, salariés poussés à signer des ruptures conventionnelles, pressions pour effectuer toujours plus de travail...

Quant aux salaires, ils ne permettent pas de s’en sortir. Une salariée ayant 25 ou 30 ans d’ancienneté ne gagne même pas 2 000 € nets, avec 2 samedi et un dimanche de garde travaillés chaque mois.

Les propos du PDG du groupe, entendus dans le magazine Cash-Investigation du 22 février, ont encore fait monter la colère. Celui-ci se vantait en effet d’avoir supprimé 1 000 postes sur 7 000 en 2023.

Cette mobilisation était une première à Clermont-Ferrand.

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