Relais H du CHRU : la lutte paie !

Depuis longtemps, les salariées du Relais H du CHRU Minjoz de Besançon subissent les sautes d’humeur, les insultes et les humiliations de la part de leur gérante.

En plus, bien des heures supplémentaires (une cinquantaine pour l’une d’entre elles, par exemple) n’ont pas été payées. Jusqu'à présent, la régle était de partir au plus vite, plutôt que de subir de telles conditions de travail (6 démissions et un licenciement pour inaptitude en moins d’un an). Mais cette fois-ci, elles ont décidé de relever la tête, de s’organiser et de lutter. Elles ont donc entamé des démarches auprès de l’inspection du travail et ont alerté y compris la direction nationale, Relay @ADP, c’est-à-dire le groupe Lagardère.

Ce 29 janvier, pour la première fois en trente ans d’existence du Relais H, les salariées ont décidé de débrayer. Une heure avant le débrayage, des responsables du siège national venaient leur annoncer que la gérante ne reviendrait plus. Le site de Besançon sera géré directement depuis le siège national, en attente du recrutement d’un nouveau gérant. Un engagement est pris que tous leurs postes soient maintenus et qu’aucunes d’entre elles ne seraient licenciées. De plus, les heures qui n’ont pas été payées leur seront versées avec les majorations.

Les salariées, soutenues par la CGT, ont néanmoins débrayé une demi-heure et ont pu annoncer à la presse leur victoire. Un bel exemple que ces jeunes employées, qui ont choisi de ne pas se laisser faire, de s'organiser et de gagner !