Ne pas oublier la barbarie dans laquelle le capitalisme peut précipiter le monde

Au nord et à l’est de la France ainsi qu’en Belgique, l’Unesco vient d’inscrire 139 des cimetières et lieux de mémoire de la guerre de 14-18 au patrimoine mondial de l’humanité.

Si les sites classés à l’Unesco montrent habituellement des témoignages du génie humain, ces alignements monstrueux de tombes témoignent de l’horreur de cette guerre qui fit dix millions de morts. Ils montrent la barbarie dans laquelle l’humanité à été précipitée par l’affrontement entre les principales puissances impérialistes de l’époque.

La première guerre mondiale a été suivie vingt ans après par une seconde guerre mondiale qui a fait bien plus de morts encore. Et aujourd’hui, avec l’approfondissement de la crise économique, l’accroissement général des dépenses militaires, l’aggravation des tensions internationales, l’implication de plus en plus grande des puissances occidentales dans la guerre en Ukraine et la mise en condition des populations dans un camp contre l’autre, la menace d’un conflit généralisé se précise.

Avant la première guerre mondiale Jaurès disait très justement : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». Parce qu’il est basé sur la concurrence, l’exploitation, le pillage, ce système mène inévitablement de la guerre économique à la guerre ouverte.

Pour en finir avec les guerres il faudra abattre le capitalisme.