Les emplois et les salaires doivent être maintenus !

Depuis deux semaines, trois travailleurs de la cuisine centrale Sodexo de Dreux font la grève de la faim devant le siège de l'entreprise à Guyancourt.

La direction a annoncé fin août la fermeture de la cuisine de Dreux qui servait pourtant 21 000 repas/jour. Le devenir des 62 salariés du site ? C'était le dernier de leurs soucis ! Il aura fallu des mobilisations, des grèves pour que les conditions du plan dit social soient à peine améliorées : car une prime de licenciement de 8000 euros et dix mois d'accompagnement, cela ne vaut pas un emploi, un salaire. Et avec plus de six millions de chômeurs, retrouver un travail devient une gageure.

Une partie des travailleurs de Sodexo-Dreux continuent la lutte pour que tous soient reclassés ou au minimum indemnisés correctement. C'est bien le minimum que leur doit la richissime famille Bellon, qui contrôle à près de 40 % Sodexo et empoche les profits. 348 millions d'euros annoncés au 1er semestre 2017, rachat de la société américaine Centerplate pour 675 millions de dollars, ça va pour eux.

Aucun travaiulleur de Sodexo ne doit se retrouver sans emploi et sans salaire décent ! Aucun ne doit être poursuivi pour avoir défendu son travail et ses collègues !

Sodexo doit embaucher au lieu de répartir, en toute absurdité sociale, la préapration des repas sur d'autres sites.

Aucun travait Sodexo peut et doit payer !