Charente-Maritime : Santé et économie de guerre22/08/20232023Brèves/medias/breve/images/2023/08/20230825_hopital_Saintes.jpeg.420x236_q85_box-0%2C72%2C768%2C504_crop_detail.jpg

Brève

Charente-Maritime

Santé et économie de guerre

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Hôpital de Saintes

Depuis des mois, les conditions de prises en charge des patients se dégradent. La fermeture des urgences pédiatriques de Saintes jusqu’au 1er septembre entraîne des retards de prise en charge. Celle de 14 lits aux urgences adultes de Rochefort rend les prises en charge en aval des urgences plus compliquées.

Le ministre de la Santé prétend rassurer les usagers en affirmant que le gouvernement a laissé des services d’urgences ouverts toute la journée.

Mais les fermetures de lits permanentes ou provisoires, recours à l’intérim et aux heures supplémentaires sont le lot quotidien de tout le personnel des hôpitaux. Le recours au 15 ne remplace pas les bras et les moyens dont l’hôpital ne dispose plus, résultat de coupes dans les budgets sur plusieurs décennies.

En revanche le gouvernement débloque 300 millions d’euros pour un nouvel hôpital militaire à Marseille. La guerre avant la santé.

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