TOULOUSE : AIRBUS : un licenciement qui ne passe pas…13/11/20232023Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

TOULOUSE

AIRBUS : un licenciement qui ne passe pas…

Après 6 jours de grève pour protester contre le licenciement de l’un d’entre eux, les peintres ont repris le travail, fiers d’avoir marqué le coup contre ce qu’ils ont estimé être une décision injustifiée et scandaleuse.

Fin septembre, en salle de peinture C32, leur camarade s’était vu reprocher de ne pas avoir mis son harnais de sécurité. Aussitôt, il l’avait bien sûr mis. Un peu plus tard, alors qu’il faisait un aller-retour pour aller chercher un rouleau de scotch qu’il avait oublié dans l’avion, on l’a repris de nouveau concernant le harnais.

Jeudi 2 novembre, alors que la production était à effectifs réduits vu le pont, la sanction est tombée. La direction lui a signifié son licenciement une demi-heure après sa prise de service. Il a été raccompagné par la sécurité : six vigiles et deux voitures, à l’extérieur de l’usine, comme s’il était un criminel.

Aussitôt, ses collègues, même peu nombreux, ont décidé d’arrêter le travail le mouvement s’est étendu aux autres salles de peinture. Puis l’ensemble des équipes du vsd ont pris le relais (vendredi-samedi-dimanche). Lundi, tous les peintres en CDI étaient en grève. Dans toute l’usine, en particulier à la production, quand les travailleurs ont appris la nouvelle, ils ont été extrêmement choqués de l’attitude de la Direction.

La direction croyait peut-être que les travailleurs de la peinture allaient baisser la tête et accepter la situation, en créant un climat de peur pour faire passer les prochaines attaques….c’est raté.

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