Brève
La population paye les pertes des banquiers. Basta !

La plus vieille banque italienne, Monte Paschi di Siena, est au bord de la faillite. Mais pour éviter de mettre à contribution les actionnaires, ce que la réforme bancaire européenne prévoit pourtant, l'État italien vient d'emprunter 20 milliards supplémentaires pour soutenir l'ensemble du secteur bancaire du pays. La défense des petits actionnaires sert de prétexte à la sauvegarde des intérêts des plus gros.
Depuis 2008 et la crise financière, rien n'a changé malgré les grands discours sur la « régulation de la finance ». Les banquiers continuent leurs opérations spéculatives risquées, et quand ils perdent ce sont les travailleurs à qui on présente la facture.
Comment dit-on expropriation des banquiers en italien ?