PFAS : chantage à l’emploi et grandes manœuvres de Seb04/04/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/04/img-2398-660d7acdb78a2109827905.webp.420x236_q85_box-24%2C61%2C597%2C383_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PFAS

chantage à l’emploi et grandes manœuvres de Seb

Illustration - chantage à l’emploi et grandes manœuvres de Seb

Plusieurs centaines de salariés du groupe Seb-Tefal se sont rassemblés le 3 avril devant l’Assemblée nationale pour dénoncer un projet de loi visant à interdire les PFAS, appelés aussi « polluants éternels ». Beaucoup de ces molécules, utilisées notamment pour les revêtements des poêles Tefal, sont toxiques et persistent durablement dans l’environnement.

Derrière ce rassemblement appelé par certains syndicats du groupe, FO et la CFE-CGC, la direction de Seb est à la manœuvre pour empêcher l’adoption de la loi. Elle a payé la journée de travail et les bus des manifestants. Elle fait du chantage à l’emploi en affirmant que 3 000 emplois seraient menacés, notamment à Rumilly (Haute-Savoie) et à Tournus (Saône-et-Loire).

Seb est dirigé par Thierry de la Tour d’Artaise, marié à une riche héritière de la famille Lescure, 59ème au classement Challenges, avec une fortune de plus de 2 milliards d’euros. Parmi les actionnaires de Seb, on retrouve Edmond de Rothschild et la famille Peugeot.

Ces capitalistes ont largement les moyens de payer pour trouver une solution technique pour remplacer les PFAS, et surtout pour maintenir tous les emplois. Les travailleurs ne doivent pas céder à leur chantage : crever au chômage ou des PFAS, non merci !

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