Renault : le patron frappe, le gouvernement... l'accompagne29/05/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/05/100577762_2901928196595995_6323790429359702016_o.jpg.420x236_q85_box-0%2C135%2C1440%2C945_crop_detail.jpg

Brève

Renault : le patron frappe, le gouvernement... l'accompagne

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Rassemblement à l'usine MCA de Maubeuge, le 27 mai

24h après Nissan, qui prévoit de fermer plusieurs de ses usines dont celle de Barcelone, Renault a confirmé son plan de suppressions d'usines et d'emplois. Sa direction a annoncé la suppression de 15 000 postes dans le monde d'ici 2024, soit 8 % de son effectif, dont 4 600 emplois en France, pour moitié des ouvriers, pour moitié des ingénieurs et des cadres.

Les dirigeants de Renault prétendent qu'il n'y aura pas de licenciements secs en France. Voire ! Mais que va-t-il se passer pour les nombreux intérimaires et ouvriers des sous-traitants, pour ceux employés par les fournisseurs, sans compter ceux, employés Renault, qui ne pourront pas suivre des mutations géographiques forcées ?

Les travailleurs ne doivent pas être sacrifiés sur l'autel de la rentabilité capitaliste. Ils devront défendre leur emploi, leur seul moyen d'existence pour eux et leur famille, en se donnant pour objectif : pas un seul licenciement, mais répartition du travail entre tous, sans réduction de salaire !

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