Sénégal : pas de sauveur suprême26/03/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/03/imperialisme_francais_en_Afrique.jpg.420x236_q85_box-0%2C590%2C1536%2C1455_crop_detail.jpg

Dans le monde

Sénégal : pas de sauveur suprême

Illustration - Sénégal : pas de sauveur suprême

Bassirou Diomaye Faye vient d’être élu président du Sénégal dès le premier tour d’une élection qui a failli ne pas se tenir. C’est une claque pour l’ancien président Macky Sall, qui avait tenté de faire reporter l’élection, avait mis ses opposants en prison, dont Faye, mais aussi pour l’impérialisme français.

Le nouveau président, bras droit de l’opposant Ousmane Sonko, met en avant la souveraineté économique, promet de sortir du franc CFA, de mieux répartir les richesses, et ces promesses ont parlé aux classes populaires qui espèrent sortir de la crise. Mais il a aussitôt déclaré que son pays « restera l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera dans une coopération vertueuse ». Un discours reçu cinq sur cinq par Macron qui a félicité le nouveau président. L’impérialisme français et ses relais dans la bourgeoisie sénégalaise se feront sans doute facilement à la transition.

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