Prison inhumaine

103 détenus pour 51 places à la Maison d’arrêt de Vannes ! En septembre dernier, une mobilisation des surveillants avait déjà dénoncé cette situation inacceptable pour les détenus comme pour les personnels. La surpopulation carcérale est un fait établi, l’insalubrité des établissements de détention et la promiscuité qui y règne sont également patentes. Cela vaut à l’État français d’avoir à répondre à plusieurs dizaines de procédures, notamment devant la Cour européenne des droits de l’homme, pour traitements inhumains ou dégradants. Comme bien des services publics, la prison se dégrade, et pour les mêmes raisons, les choix d’un gouvernement qui draine toujours plus les finances du pays vers les plus riches.