Une liste Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs dans le Grand-Est19/04/20212021Communiqués/medias/communique/images/2021/04/Photo_de_groupe_regionales.jpeg.420x236_q85_box-0%2C188%2C2000%2C1312_crop_detail.jpg

Communiqué

Régionales 2021

Une liste Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs dans le Grand-Est

Illustration - Une liste Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs dans le Grand-Est

Lutte ouvrière présentera des listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » dans toutes les régions de France. La liste sera conduite par Louise Fève, cheminote à Strasbourg.

Les têtes de listes départementales sont : Mink Takawé, professeur des écoles dans les Ardennes, Thomas Rose, enseignant dans la Marne, Joëlle Bastien, ouvrière retraitée en Haute-Marne, Christiane Nimsgern aide-soignante en Meurthe-et-Moselle, Pierre Nordemann, employé d’organisme social pour la Meuse, Xavier Boury, chauffeur routier, Mario Rinaldi, technicien dans l’industrie automobile pour la Moselle, Nathalie Mulot, agent territoriale pour la Collectivité européenne d’Alsace, et Romain Vallée, documentaliste dans l’Aube.

Si le bulletin de vote n’a pas le pouvoir de changer notre sort, celui des travailleurs, il peut nous permettre d’affirmer nos intérêts politiques et matériels, et c’est la raison pour laquelle nous nous présentons à ces élections régionales.

La situation du monde du travail est aujourd’hui marquée à la fois par la crise sanitaire et la crise économique. La manière dont a été gérée l’épidémie est un révélateur de tous les dysfonctionnements et inégalités de la société : d’un côté des mesures contraignantes pour la population, des dizaines de milliers de travailleurs qui ont perdu leur emploi ou une partie de leurs revenus, quand d’autres doivent travailler dans des usines, sur des chantiers où le respect des gestes barrière, au travail ou dans les transports en commun, est bien difficile ; de l’autre côté, aucune contrainte pour les groupes capitalistes, pour qui la pandémie a été une occasion de s’enrichir encore d’avantage comme notamment ceux de la grande distribution et de la pharmacie qui ont vu leur fortune bondir ces derniers mois.

En France le gouvernement a d’ailleurs mis sur la table un plan de relance à cent milliards d’euros. Ces milliards vont alimenter la spéculation financière, le CAC 40 explose les records et de nouveaux milliardaires, comme le patron de Moderna, apparaissent.

Il n’a par contre rien fait pour dédoubler les classes dans les écoles, pour embaucher du personnel soignant ou pour développer des lits de réanimation. Au contraire même. Au CHRU de Nancy, par exemple, ces deux dernières années 275 postes ont été supprimés et 81 lits ont été fermés.

En ce qui concerne les solutions pour mettre fin à cette crise sanitaire, en moins d’un an, ce sont les chercheurs et les scientifiques qui ont fait des prouesses en mettant sur pieds différents vaccins. Mais pour ce qui est de sa diffusion au sein de la population, le vaccin se heurte à d’autres intérêts.

Les barrières qui rendent impossible une bonne organisation de la diffusion des vaccins pour la population sont celles de la propriété privée et du secret industriel qui mettent le profit des actionnaires de la pharmacie au-dessus de la santé des populations. Et ça Macron et les politiciens bourgeois ne veulent pas y toucher !

Médecins et personnel soignant ont dû commencer cette guerre sans armes, sans gel, sans masques, sans lits de réanimation, sans tests et font face aujourd’hui à l'insuffisance des vaccins.

Quand la pandémie finira par être vaincue, la société capitaliste, elle, sera toujours là et la guerre sociale qui nous est menée se poursuivra avec d’autant plus d’intensité.

La classe capitaliste a pour seul objectif le profit. Cette recherche permanente et la spéculation menace aujourd’hui de nouveau le monde d’un nouveau krach financier et d’une nouvelle crise économique majeure. Cela a et aura pour conséquence des licenciements massifs et des baisses brutales de salaires.

A Duppigheim en Alsace, le groupe Unilever vient d’annoncer la fermeture de son usine Knorr, 261 embauchés et des dizaines d’intérimaires et de sous-traitants vont se retrouver sur le carreau. Unilever a pourtant fait un bénéfice de plus 6 milliards d’euros.

L’humanité n’a pas d’avenir si elle laisse le pouvoir à cette classe sociale irresponsable qu’est la bourgeoisie.

Nous sommes donc là pour affirmer que c’est bien nous, les travailleurs, qui avons fait face les mains nues à cette crise, Aides-soignantes, ASH, éboueurs, infirmières, caissières, enseignants, ouvriers ou techniciens, nous qui produisons tout et n’avons plus rien à démontrer, qui serions bien plus efficaces que ces capitalistes et leurs serviteurs politiques pour diriger et réorganiser la société en fonction du besoin du plus grand nombre.

C’est ce que nous affirmerons dans ces élections régionales, c’est l’objectif de la liste « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs ».

Louise Fève, cheminote, tête de liste Région Grand-Est

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