Roissy aéroport : contre la répression antisyndicale14/02/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/02/P12-1_Roissy-licenciement_responsable_UL_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C172%2C455%2C428_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Roissy aéroport

contre la répression antisyndicale

Un nouveau rassemblement, le troisième en trois mois, a été organisé à l’aéroport de Roissy lundi 12 février contre la répression antisyndicale.

Illustration - contre la répression antisyndicale

Entre 200 et 400 salariés de la zone se sont rassemblés à chaque fois, en présence ce jour-là de Sophie Binet, secrétaire de la CGT, pour protester contre le licenciement d’un militant d’Aéropiste (filiale de Transdev), Nicolas Pereira, détaché en tant que secrétaire de l’union locale CGT de Roissy. Ils protestent aussi contre les autres sanctions ou licenciements visant des délégués combatifs.

Ces militants syndicaux appellent leurs camarades à ne pas se laisser faire, dans un climat où les patrons sont à l’offensive sur la zone : salaires bloqués ou augmentations ridicules, sous-traitance en cascade et course au moins-disant au détriment des travailleurs, emplois précaires à tire-larigot, horaires bousculés, limitations du droit de grève. L’approche des JO n’arrange rien, avec la perspective d’un trafic accru sur la zone augmentant le travail de chacun ou multipliant le recours à l’intérim. Si déjà les vacances ont été limitées dans les grandes entreprises comme Air France ou ADP, on imagine sans peine ce qu’il en sera dans la sous-traitance.

L’union locale CGT regroupe essentiellement ces entreprises dites sous-traitantes, plus de 750 sur la zone, éclatées en de multiples unités formellement indépendantes, mais appartenant souvent à de grands groupes qui préfèrent émietter ainsi les salariés pour les diviser. Cette union locale regroupe des salariés combatifs qui refusent ces divisions. Avant les fêtes, elle a notamment aidé les sans-papiers à s’organiser et, par leur grève, ils ont obtenu une promesse de régularisation. En retour, certains étaient au dernier rassemblement. C’est tout cela que les patrons n’aiment pas, et voudraient voir disparaître.

La répression, les sanctions, les licenciements visent à intimider, à faire baisser la tête aux salariés. C’est ce que refusent les militants et travailleurs venus au rassemblement. Différents partis étaient là pour apporter leur soutien, dont Lutte ouvrière.

On trouvera sur le site régional de Lutte ouvrière Île-de-France la vidéo de l’intervention de notre camarade Philippe Gaillard.

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