Les travailleurs réclament leur dû

Cette usine vient d’être rachetée par Delta Dore (voir brève du 1er /06/2018), laissant au passage sur le carreau 157 salariés tandis que seuls 24 emplois sont conservés, dans une ville qui compte déjà au bas mot 20 % de chômeurs. La SAI, à qui appartient l’usine jusqu’à la reprise effective, a été plus pressée d’envoyer aux travailleurs concernés leur lettre de licenciement que de leur verser leur paye du mois de juin, ni même les indemnités légales auxquelles ils ont droit et qu’ils auraient dû percevoir le 26 juin dernier.

Quant aux indemnités extra-légales obtenues par les travailleurs (2 300 € par année d’ancienneté), Électrolux laisse planer le doute sur leur versement, l’entreprise étant menacée de liquidation judiciaire. Les travailleurs se retrouvent ainsi dans une situation économique particulièrement précaire et angoissante.

C’est pourtant bien sur leur dos que les patrons successifs de l’usine se sont enrichis. Alors, qu’ils payent ce qu’ils doivent, et jusqu’au dernier centime.