Échos des entreprises

ArcelorMittal France ou AMAL :  Les pollueurs ne veulent pas être les payeurs

Echo d'entreprise
18/01/2021

ArcelorMittal a été condamné pour la pollution de la Fensch. Des hydrocarbures y ont été déversés à maintes reprises, laissant des traces olfactives. Cela lui a valu une amende de 150 000 euros, peanuts pour un groupe qui brasse des milliards ! Et les deux directeurs incriminés, celui du site comme celui de la cokerie, ont été relaxés.

Dans un autre procès, décidément ArcelorMittal les cumule, celui dénoncé par le lanceur d’alerte concernant le déversement de déchets illicites sur le crassier, ArcelorMittal dit « c’est pas moi » grâce à un petit tour de passe-passe juridique : la société s’appelait AMAL (ArcelorMittal Atlantique Lorraine) à l’époque des faits. Elle a été absorbée par la société ArcelorMittal France en 2019 qui nie toute responsabilité pour ce qui s’est passé avant cette date !

Ils puent, ils polluent, et ils ne veulent pas payer. Décidément, laisser les usines aux mains des capitalistes est dangereux à tous les points de vue.

Vaccination à l’Hôpital de Chaumont :  Retardée faute de médecin

Echo d'entreprise
15/01/2021

La campagne de vaccination contre le Covid-19 devait commencer début janvier à l’hôpital de Chaumont pour les soignants de plus de 50 ans. Or, cette campagne a été retardée de quelques jours faute de médecin pour cette opération.

Un tel manque dans un tel endroit est une illustration criante de la situation absurde dans laquelle nous ont amenés des décennies de restrictions budgétaires.

Deliveroo et Uber Eats Reims :  Une première journée de lutte réussie

Echo d'entreprise
15/01/2021

Depuis le début de l’épidémie et encore plus depuis le couvre-feu, les livraisons ont fortement augmenté. Début janvier, les commissions des livreurs ont une nouvelle fois été revues à la baisse par les plateformes.

Face à cela, les livreurs ont discuté via des groupes WhatsApp et devant les restaurants du centre-ville. Ils ont convenu d’une journée de grève. Dimanche 10 janvier, une cinquantaine se sont réunis en assemblée au centre-ville. Des équipes se sont ensuite dirigées vers les plus grandes chaînes de fast-food de la ville (Mac Donald’s, Burger King, KFC, etc.) pour aller à la rencontre de leurs collègues et les convaincre de les rejoindre dans la lutte. Très vite des liens de camaraderie se sont créés.

Par ailleurs, certains restaurateurs ont refusé de préparer des commandes en signe de solidarité et en dénonçant la rapacité des plateformes.

De fait, les fast-food ont été contraints de fermer leurs portes à 18 heures, tandis que Deliveroo et Uber Eats mettaient à l’arrêt leurs applications, prétextant que les livreurs étaient « très occupés » !

Ce premier succès a donné aux livreurs le sentiment de s’être fait respecter et l’idée qu’il faudra recommencer pour obtenir satisfaction sur la rémunération des courses. Le lendemain, plusieurs sont retournés voir leurs collègues pour les convaincre de se réunir et de discuter ensemble de la suite.

Michelin :  Politiciens au service des capitalistes

Echo d'entreprise
13/01/2021

Une entrée de Cataroux à Clermont-Ferrand

Lorsque Bridgestone (entreprise d’origine japonaise) annonçait 900 suppressions d’emplois au mois de septembre, tous les politiciens, de Xavier Bertrand président de la Région Haut-de-France, jusqu’à Bruno Le Maire ministre de l’économie, criaient au patron voyous ou à l’assassinat. Mais ils n’ont empêché aucun licenciement.

Quand Michelin annonce 2 300 suppressions de postes, tous, de Laurent Wauquiez président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, au maire de Clermont-Ferrand, se félicitent d’un patron « bienveillant » à qui on peut faire confiance.

Ces gens-là sont d’autant plus serviles avec les patrons quand ceux-ci sont français ; mais jamais avec les travailleurs, quelle que soit leur nationalité.

CHRU de Nancy :  Du grand n’importe quoi

Echo d'entreprise
12/01/2021

Impossible de soigner correctement. Les patients et le personnel font les frais d’une désorganisation poussée à l’absurde avec le Covid.

La direction improvise, les malades sont transférés d’un service à l’autre avec des changements incessants, les soignants toujours en sous-effectif parent au plus pressé. Résultat : les familles sont mécontentes, les agents sont épuisés physiquement et psychologiquement.

Cette situation catastrophique, on la doit à tous ceux qui ont démantelé l’hôpital pour y imposer le règne de la finance et de la rentabilité.

Michelin (Clermont-Ferrand) :  Une réaction salutaire

Echo d'entreprise
08/01/2021

Rassemblement devant la Combaude

Dès jeudi matin, une quarantaine de travailleurs de la Combaude, à Clermont-Ferrand, se sont réuni pour aller demander des comptes à la direction de l’usine sur le plan de suppression de postes annoncé la veille.

Ils ont dit leur colère et leur inquiétude pour l'avenir des jeunes qui trouveront encore plus difficilement du travail avec ces suppressions d'emplois.

Ainsi, au service MMS une dizaine d’entre eux doit partir en retraite dans les 3 prochaines années sur un effectif d’environ 80. S’ils ne sont pas remplacé, ce sera encore plus de travail pour ceux qui restent.

Ils ont raison de ne pas accepter l'inacceptable.

PSA Trémery :  Après la fusion PSA-Fiat, pour la fusion ouvrière !

Echo d'entreprise
05/01/2021

Les actionnaires de PSA et Fiat-Chrysler ont voté à 98,85% pour la fusion des deux groupes. Cela va donner naissance au 4ème groupe automobile mondial.

Les actionnaires des deux groupes espèrent augmenter ainsi leurs profits, qui viennent du travail de centaines de milliers d’ouvriers.

De notre côté, travailleurs de PSA et de Fiat Chrysler, nous sommes 400 000. Additionnons nos forces pour faire payer ces mêmes actionnaires.

PSA Trémery :  Pour Zéro chômeur, il faut Zéro exploiteur

Echo d'entreprise
05/01/2021

Louis Gallois, ex PDG de la Sncf, et président du conseil de surveillance de PSA prend sa retraite.

Mais il va s’occuper « Je préside le fonds d'expérimentation Zéro chômeur » explique-t-il au journal Les Échos « face au drame du chômage de longue durée ».

Tout ça après avoir « surveillé » les milliers de suppression d’emplois chez PSA et participé au drame du chômage…

Renault Sandouville (Le Havre) :  Non à l’augmentation des cadences !

Echo d'entreprise
05/01/2021

Du PDG de Renault Luca de Meo qui annonce qu’il va falloir « aller plus loin que prévu dans l'effort de réduction des coûts », au nouveau directeur de l’usine qui dit qu’il faut les « rationaliser », le discours est le même : faire la chasse au moindre temps mort pour fabriquer du profit sur le dos des ouvriers.

Lorsqu’en 2014 le modèle III du Trafic (l’utilitaire de Renault) a démarré, la cadence était de 30 véhicules par heure. La direction avouait le mois dernier que la cadence était désormais de 40 véhicules de l’heure. Mais c’est en-dessous de la réalité.

La réalité, c’est 47 véhicules de l’heure et ces jours derniers une augmentation imposée de 3/100ème en plus. C’est-à-dire qu’en fait les ouvriers vont être proches des 50 véhicules de l’heure.

Depuis 2014, cela ferait donc une augmentation de la production horaire de 66 % alors que dans le même temps, les effectifs ont diminué sur les chaînes. Et bien sûr, côté salaire, ce n’est pas la même chanson…

Un ouvrier faisait remarquer que ces Trafic produits à ce rythme infernal sont « signés avec notre sueur, nos genoux et 90% de nos articulations en vrac, nos épaules soumises à des coups de visseuses surpuissantes, et la répétition de tous ces mouvements pendant 8 heures, comme le fait d’être debout toute la journée, sans possibilité de changer de poste ». Les masques sont étouffants mais les travailleurs ne peuvent se protéger de l’épidémie car ils sont souvent très près les uns des autres.

C’est la soif de profit qui explique de tels procédés. Alors les travailleurs n’ont pas à se ruiner la santé pour les dividendes des actionnaires !

CHRU de Nancy :  L’hôpital toujours en tension

Echo d'entreprise
25/12/2020

La recherche du taux maximum d'occupation des lits a mené l'hôpital à la catastrophe

Les services de réanimation sont toujours saturés avec les malades Covid et le rattrapage des interventions qui avaient été reportées au printemps lors de la première vague.

Et, avant même la fin du confinement, l’épidémie a repris sa progression, ce qui ne peut qu’inquiéter pour les semaines à venir.

Aucun répit : voilà ce qui attend les soignants dans un hôpital à bout de souffle.