Échos des entreprises

Hutchinson - Châlette sur Loing (Loiret) :  Répartition du travail entre tous !

Echo d'entreprise
27/05/2020

En ce moment à l’usine, il y a moins de travail dans la plupart des secteurs et ateliers. La direction a choisi de faire travailler par roulement, sauf qu’après le 2 juin, elle dit ne pas savoir si les salaires seront payés à 100 %.

Les travailleurs n’ont pas choisi de travailler une partie du temps, alors les salaires doivent être maintenus intégralement, primes comprises. La seule mesure rationnelle, de bon sens, serait de baisser les cadences et de répartir le travail entre l’ensemble des travailleurs : travailler moins pour travailler tous.

Et que l’on ne vienne pas prétendre qu’il n’y a pas l’argent, surtout de la part d’un groupe comme Total qui a versé en pleine pandémie 1, 8 milliards à ses actionnaires !

 

Hôpital Lariboisière - Paris :  Le bricolage continue

Echo d'entreprise
27/05/2020

Des soignants en province s’étaient proposés sur la « plateforme Covid » pour venir aider à l’AH-HP dans les services Covid, et en particulier en réanimation.

En fait ils ont parfois été affectés dans d’autres services, où il manque du monde. Tant mieux pour ces services, mais cette plateforme est amenée à disparaître.

Il serait temps que des solutions pérennes existent pour combler les manques d’effectif.

Hôpitaux - Île de France :  Tous ensemble

Echo d'entreprise
27/05/2020

Toutes les semaines, à l'hôpital Robert Debré, le personnel toutes catégories manifeste autour de l’hôpital, ce sont les « JedisColère ». Avec slogans, banderoles, et pancartes, où l'on peut lire entre autres : « Du fric pour les services publics », ou « Pas de médailles, augmentation des salaires ». Tout cela dans une ambiance fraternelle et combative…

Mercredi dernier, il y a eu aussi un rassemblement à l’hôpital Tenon et une manifestation devant l’hôpital Casanova à Saint-Denis, revendiquant notamment la titularisation des CDD.

Au GHU psychiatrie parisienne, un appel est lancé pour ce mardi 26, sur tous les sites à la même heure, de 13 h 15 à 13 h 45.

On a su s'organiser ensemble face à l’épidémie du Coronavirus, on peut aussi s'organiser contre le virus des économies qui ont amené le système de santé dans l’état de délabrement que l'on connaît.

Nous avons tous, toutes les raisons de nous mobiliser et de participer.

Axa - Val de Fontenay :  La main sur le frein

Echo d'entreprise
27/05/2020

Les entreprises peuvent désormais verser  400 euros par an aux salariés qui utilisent le vélo, ou le covoiturage, pour venir au travail. Mais il ne s’agit pas d’une mesure obligatoire et une indemnité facultative existait déjà pour le vélo. 
La direction d’AXA avait choisi de ne verser aucun centime aux cyclistes. Ce n’est pas une surprise : mettre la main au porte-monnaie quand ce n’est pas obligatoire, c’est pour la direction beaucoup plus dur qu’une étape de montagne du Tour de France. 

PSA Les Ayvelles, Charleville

Pour l’Ascension, le patronat veut faire monter ses profits

Echo d'entreprise
26/05/2020

À PSA, la direction essaie d'accélérer la reprise. Après une semaine en 2x8, les salariés sont maintenant en 3x8. Et alors qu’ils ne devaient travailler que 3 jours, les chefs ont demandé des volontaires pour revenir jeudi et vendredi de l'Ascension.

Déjà en temps normal, le travail de nuit dans les secteurs non vitaux est une aberration : les risques d’accident sont plus élevés et les travailleurs y laissent leur santé et des années d'espérance de vie. Mais, dans le contexte de lutte contre la propagation du virus, c’est encore plus choquant.

Les patrons voudraient que les travailleurs fassent tourner les machines 24h/24, quels que soient les risques encourus. Pour eux, c’est toujours la même rengaine : « rentabilité, rentabilité ». Il nous faudra leur opposer « notre vie et notre santé avant leurs profits ».

La Poste :  Le virus a bon dos

Echo d'entreprise
26/05/2020

     À Lyon, Saint-Étienne,… l’organisation des journées de travail des facteurs a été réorganisée en profondeur dans le cadre de l’épidémie. Auparavant, chacun avait un « jour glissant » par semaine, c’est-à-dire un second jour de repos en plus du dimanche. Mais avec la réduction du nombre de jours de distribution du courrier, ce jour a disparu.

     Les remplacements sur ces « jours glissants » étaient assurés par des travailleurs, souvent en intérim ou en CDD : leurs contrats sont en train d’être arrêtés. A l’échelle du pays, cela pourrait représenter des milliers de postes. Pour ceux qui restent, le travail sera plus intense, notamment avec l’augmentation du nombre de colis et de recommandés, ainsi que les gestes de protection sanitaire.

     Rien d’étonnant à ce que Philippe Wahl, le PDG de la Poste, fasse partie du « club Montaigne », le mal-nommé club de patrons adeptes du travailler plus et gagner moins… pour les travailleurs !

Mécanyvois, Carignan, Ardennes :  De Carignan à Casablanca, de Tunis à Porto, un même capitalisme à combattre

Echo d'entreprise
25/05/2020

Mécanyvois, entreprise familiale fondée à Carignan, « fleuron français » de l’outillage aéronautique, fournisseur d’Airbus, Bombardier, Dassault ... est devenue un groupe international, d’abord en s’implantant en zone franche, en Tunisie (2009) puis au Maroc (2016). C’est maintenant à Porto qu’elle compte ouvrir une nouvelle filiale.

En 2016, le PDG de l’entreprise se défendait de délocaliser par appât du gain : « On ne délocalise pas, on accompagne notre client ». En janvier 2020, le Président du groupe affirme sans complexe qu’en Tunisie « les choses se passent sans bâtons dans les roues »; il se plaint d’avoir à payer des impôts en France quand « les Roumains ou les Portugais ne savent pas ce qu’est une taxe foncière »; ou encore se lamente de « ne pas trouver de main d’œuvre qualifiée dans les Ardennes ». Pour les patrons, la seule qualification qui vaille est de ne rien coûter ! Cet exemple montre leur réelle motivation, exploiter toujours plus à moindre coût, et le cynisme avec lequel les bourgeois mènent leurs affaires.

Tous les travailleurs, d’ici et d’ailleurs, ont les mêmes exploiteurs. Organisons-nous au-delà des frontières pour les renverser.

Mécanyvois, Carignan, Ardennes :  La covid-19 a bon dos

Echo d'entreprise
25/05/2020

L’entreprise aéronautique Mécanyvois est classée en « catégorie stratégique ». Elle pourra compter sur les commandes nécessaires d’Airbus « pour passer à travers l’orage » selon son dirigeant. Pour le moment, Mécanyvois ne fait pas partie des entreprises les plus touchées par la crise actuelle.

Pourtant, cela n’a pas empêché la direction du groupe de recourir au chômage partiel pour une partie de ses salariés et de supprimer les heures supplémentaires, pour préserver leur marge. C’est un scandale de plus !

Ce n’est pas aux travailleurs de faire les frais des turbulences du système capitaliste dont le seul but est de faire toujours plus de profits.

C’est aux donneurs d’ordre de compenser les pertes de salaires et de garantir le main-tien de tous les emplois. De l’argent, ce n’est pas ce qui leur manque.

Poste de Haute-Marne :  Une amélioration en trompe l'oeil

Echo d'entreprise
22/05/2020

À la poste, une nouvelle réorganisation a été mise en œuvre, il s’agit de libérer les facteurs trois samedi sur quatre. Pour ce faire, les agents qui travaillent le samedi doivent donc couvrir les tournées de distribution de quatre facteurs !

Autrement dit, il s’agit d’une réorganisation en trompe l’œil où l’objectif est de voir les facteurs travailler davantage en étant ultra-polyvalents, tout en leur faisant miroiter des améliorations.

Cela ne pourra vouloir dire qu’une dégradation des conditions de travail, un service moins bien rendu et un stress plus important pour les facteurs.

Une réorganisation qui pourrait bien ne pas passer comme une lettre... à la poste.

 

Landanger Chaumont :  Un règlement et des pratiques indignes

Echo d'entreprise
22/05/2020

Chez Landanger, une société de fabrication de matériel de chirurgie, basée à Chaumont, la direction a édicté un règlement intérieur qui stipule qu’il est interdit de se servir de son téléphone portable pendant les heures de travail, sous peine de sanction disciplinaire.

À force de vouloir tout régenter et tout contrôler, voilà une direction qui risque bien à coup de règlements iniques de provoquer l’écœurement et la colère. Et une chose est certaine, elle ne l’’aura pas volé.