Échos des entreprises

Sanofi - Amilly (Loiret) :  Débrayages quotidiens pour les salaires

Echo d'entreprise
05/12/2022

Depuis le 15 novembre, une bonne partie (60%) des travailleurs de Sanofi à Amilly dans le Loiret se mobilisent pour exiger 10 % d’augmentation de salaire et aussi l’embauche des travailleurs précaires. Les deux secteurs, production et distribution, débrayent d’une à sept heures par jour. Il n’y a plus que 20 % de production qui sort. La présence de toutes les catégories, ouvriers, et pour la première fois techniciens et cadres, renforce le moral.

Le barbecue entre les deux équipes permet de se rassembler à plus nombreux et de discuter du coût de la vie : « tout augmente sauf les salaires, on n’y arrive plus ». Les milliards de profits de Sanofi dégagés grâce à leur travail sont au cœur des discussions, alors que la direction ne proposait qu’entre 3,5 % et 4,5 % d’augmentation et une prime de 2000 euros. Les grèves et débrayages dans les autres usines Sanofi sont très suivis grâce aux réseaux sociaux et encouragent à continuer.

Suite au refus des syndicats de signer l’accord NAO (négociations annuelles obligatoires), la direction est revenue sur les dernières propositions et a dit que les négociations sont terminées. Le chantage de la direction est ressenti comme du mépris et alimente la détermination des grévistes : « Les NAO sont peut-être finies mais la grève, non ! », « C’est aussi une question de dignité, on n’accepte pas ».

Hôpital Tenon (Paris 20e) :  Façon de parler

Echo d'entreprise
30/11/2022

Les fermetures de lits sont devenues le moyen de gestion préféré de la direction. Mais fermer des lits, cela signifie ne pas prendre en charge des malades.

Le droit aux soins, c’est juste dans les discours.

Roissy aéroport (95) :  Carton rouge

Echo d'entreprise
29/11/2022

Juste une cravate rouge comme dotation quand vous êtes un agent d’accueil en CDD chez Aéria, le reste à votre charge : veste, pantalon, chemise noire. Pour tous CDD, CDI, intérimaire, c’est 10h de vacation debout sans jamais pouvoir s’asseoir et une pause de 30mn.

Et en plus, faut garder le sourire. On a plutôt envie de montrer les dents.

Renault Technocentre Guyancourt (78) :  Langage patronal

Echo d'entreprise
29/11/2022

Lors du All Staff Meeting, des directeurs de Roumanie et d'Espagne sont venus présenter les activités de leurs sites respectifs. Le langage des patrons est le même partout. À nous d'avoir le même, entre travailleurs.

Le directeur de l'Ingénierie y a aussi dit que notre performance permettait de gagner 250€ par voiture... mais que l'augmentation du prix des composants l'augmentait de 1000€.

Bref, notre travail permet de produire plus pour moins cher, mais la spéculation bloque tout. Il est temps de renverser cette organisation sociale absurde

CNAV Flandre (Paris 19e) :  Ceux qui décampent

Echo d'entreprise
29/11/2022

A la Sécu, le nombre de départs en 2021 (hors retraites) a augmenté de 25% par rapport à 2020. Les démissions ont progressé de 30% (1 599 en 2021). Les ruptures conventionnelles de 39% (675 en 2021).

Alors, on s’inquiète au sommet ! Pourquoi ? Ce n’est pas possible ! Et nos inspecteurs gadgets nationaux déclenchent une enquête !

Pour les mettre sur la voie, voici quelques éléments transmis par nos indics : salaires indécents à augmenter d’au moins 300€ par mois ; conditions de travail déplorables, embaucher de toute urgence et par milliers à l’échelle nationale ; les pressions ça suffit, on n’est pas des citrons !

Orange Philippe-Auguste (Paris) :  Ce n'est pas Noël tous les mois !

Echo d'entreprise
29/11/2022

Avec la paye de décembre, nous allons toucher la prime dite « partage de la valeur ». Elle nous permettra peut être de passer un peu mieux les fêtes de fin d’année. Mais le reste de l'année, on se serre la ceinture ?

Leur prétendu partage de la valeur, c'est tout pour les actionnaires, et ... le reste pour les salariés. C'est à dire trois fois rien par rapport aux profits ramassés sur notre dos. Une véritable augmentation de nos revenus, et l'indexation des salaires sur les prix, sous contrôle du personnel, on s'organise et on tente de l'arracher dès janvier ?

Sanofi - Marcy l'Etoile - Rhône :  « 300 € net par mois pour tous et sans conditions ! »

Echo d'entreprise
29/11/2022

Plus de 300 travailleurs de Sanofi Marcy l’Étoile poursuivent leur mouvement de grève et débrayage pour une augmentation des salaires et pour dénoncer leurs conditions de travail. Comme l'expriment les grévistes : « Sanofi se fait près de 4 milliards de bénéfice en un trimestre et ils ne nous donnent que des miettes ! » ; « ils gagnent des millions et nous on a le droit qu'à 3% ? ».

L'assemblée de grévistes a voté la revendication de « 300 euros net par mois pour tous et sans conditions ! » car « 7% d'augmentation (la revendication de l'intersyndicale du groupe) ce n'est pas la même chose lorsque l'on gagne 1500 € ou 3000 € ».

Les grévistes ont pris des initiatives : installation de piquets filtrants à plusieurs entrées du site, planning pour assurer un roulement sur les piquets, confection de banderoles avec leurs revendications. Dans plusieurs bâtiments ils s'organisent pour que leur grève ait le plus d'impact sur la production, une façon de dénoncer le mépris qui s'est accumulé.

 

CHRU de Nancy :  Quand la société débloque

Echo d'entreprise
28/11/2022

Depuis plusieurs semaines il y a des dispositifs médicaux nécessaires à la chirurgie qui manquent. C’est vrai à l’hôpital comme dans l’industrie.

Ces ruptures d’approvisionnement obligent les équipes à y parer par le système D, ou à utiliser les techniques passées.

Et on veut nous faire croire que le capitalisme ça fonctionne !

PSA Trémery :  Tous visés

Echo d'entreprise
25/11/2022

En 4 ans, les effectifs inscrits pour voter aux élections professionnelles a encore diminué : 649 salariés en moins.

Autant d’emplois que les jeunes n’auront pas. Et tous les collèges sont touchés, y compris les cadres et les agents de maitrise.

Travailleurs de tous collèges, unissons-nous !

Sanofi - Marcy l'Etoile - Rhône :  En grève pour les salaires

Echo d'entreprise
24/11/2022

En cortège sur le site de Marcy l'Etoile

Mardi 22 novembre, près de 450 salariés du site Sanofi de Marcy l’Étoile se sont mis en grève pour une augmentation des salaires et pour dénoncer leurs conditions de travail suite à un appel intersyndical au moment des NAO.

Les grévistes se sont réunis sur le site en assemblée générale : « Sanofi se fait près de 4 milliards de bénéfice et ils ne nous donnent que des miettes ! » affirmait l'un d'entre eux. D'autres ont pu prendre la parole pour expliquer comment ils se sont organisés pour que tout un bâtiment soit à l'arrêt ou pour témoigner que leurs chefs ont dû revenir de vacances pour leur mettre la pression à laquelle ils n'ont pas cédé.

Les grévistes ont ensuite manifesté en cortège dans de nombreux bâtiments de l'entreprise afin de s'adresser aux non grévistes pour les convaincre de rejoindre le mouvement. Ce jeudi, plusieurs centaines ont décidé de reconduire leur mouvement de grève. A suivre...