Échos des entreprises

C’était déjà la galère

Sécurité Sociale, Rennes (35)

Echo d'entreprise
19/05/2023

Pour revaloriser les petites pensions des retraités les plus âgés, il va falloir sans doute les solliciter pour qu’ils fournissent des documents. Cela va s’ajouter aux multiples tâches suscitées par la réforme, toujours avec des logiciels défaillants. Comment on va faire avec des effectifs qui baissent depuis 25 ans ?

La CNAV annonce seulement 200 embauches en CDD et autant en CDI. Et il faut compter au moins un an pour se former.

Pas de problème pour Renaud Villard. Il affirme « je suis sûr que j’ai des équipes formidables, engagées, excessivement expertes ».

Excessivement exploitées, oui !

Que des miettes aussi

Hutchinson Joint Français, Saint-Brieuc (22)

Echo d'entreprise
19/05/2023

Les augmentations individuelles sont tombées. Une misère !

À ce compte-là, ils auraient pu en donner à tout le monde ; ça ne les aurait pas ruiné.

Augmentez les salaires

Stellantis La Janais, Rennes (35)

Echo d'entreprise
19/05/2023

À Forvia, à cause de l’augmentation « des matières premières, du transport et du coût de la main d’œuvre », les prix à la machine à café augmentent de 10 centimes, ce qui fait environ 30 %.

Nous aussi, répercutons l’augmentation de nos « coûts » et réclamons au moins 500 euros de plus sur nos salaires !

C’est (transparent) clair

Orange, Cesson-Sévigné (35)

Echo d'entreprise
19/05/2023

La direction d’Orange Business vient de se découvrir un soudain besoin de « transparence ». En effet, ce sont ses termes pour expliquer que, lors de la prochaine grand-messe, nos interventions dans le tchat ne pourront plus être anonymes. Pour imaginer une telle justification de leur volonté de nous faire taire, ces messieurs-dames ont certainement dû se donner du mal.

Mais en nous montrant que notre refus collectif contre les suppressions d'emplois leur pose un problème, ils nous encouragent à amplifier la mobilisation.

 

Bacs volants

Cooperl, Lamballe (22)

Echo d'entreprise
19/05/2023

Ces derniers temps au lavage matériel, les bacs ont la fâcheuse tendance à sauter du convoyeur, au risque de nous retomber dessus.

On comprend que les bacs aient aussi envie de s’enfuir, vu comment ils sont malmenés.

Mais vaudrait mieux qu’ils trouvent un autre point de chute que notre tête !

Tout un symbole

CHU Pontchaillou, Rennes (35)

Echo d'entreprise
19/05/2023

À la polyclinique Saint-Laurent, une nouvelle unité de soins dédiés aux professionnels de santé en burn-out vient d’ouvrir.

En effet, ce serait ce qui arrive à 20% des infirmiers après 5 ans d’activité.

C’est bien la preuve que le gouvernement détruit la santé des soignants.

Marché de dupe

Naval Group, Lorient (56)

Echo d'entreprise
19/05/2023

Naval Group fait une pub d’enfer sur les 450 postes en alternance à répartir sur 10 sites. C’est tout bénef pour l’employeur : entre 18 et 21 ans, les salaires des « alternants » vont de 27% du SMIC à 55%. Pour ceux qui ont entre 21 et 25 ans, ça débute à 900 euros la 1ère année pour aller jusqu’à 1300 euros la 3ème année.

C’est une bonne opération pour Naval Group : des ouvriers qui produisent comme les autres pour un salaire de misère.

Alstom-General Electric Belfort :  Promesses de singes

Echo d'entreprise
18/05/2023

A grand renfort d’articles dans la presse, les politiciens locaux nous annoncent la venue d’une gigafactory Inocel sur le site des ailettes avec la création de 150 emplois en 2024.

Pour ce même bâtiment, ils nous annonçaient déjà en 2019 la venue de Magnetto Automotive qui promettait jusqu’à 120 emplois. Mais Magnetto n’y a jamais rien produit.

La seule chose concrète, ce sont les 2,8 millions d’€ que Tandem à mis pour aménager le bâtiment et les 8 millions d’€ versés par les collectivités locales à Inocel avant même la création d’un seul emploi!

L’argent coule à flots dans les poches du privé tandis que les services publics manquent de ressources

Hutchnson - Châlette-sur-Loing (Loiret) :  Les bénéfices doivent servir à maintenir tous les emplois

Echo d'entreprise
12/05/2023

Jeudi 4 mai, la direction a annoncé la suppression de 170 postes à l’usine de Châlette-sur-Loing, entre fin 2023 et début 2025.

Cette annonce a été un choc pour tous les travailleurs, d’autant plus que c’est le deuxième plan de licenciements en trois ans. En effet, en 2020, 800 emplois avaient été supprimés dans les usines françaises du groupe.

Encore une fois, pour nous faire accepter cette attaque, elle nous dit que ce sera des départs volontaires. Mais ce sont bel et bien des licenciements qui concernent tous les travailleurs. 170 postes ne seront pas remplacés, alors même que près de 150 intérimaires, inquiets de leur avenir, ne demandent qu’à être embauchés. Tous ceux qui resteront savent par expérience que le travail sera plus dur.

La direction met en avant qu’il y aurait moins de commandes donc moins de travail du fait des voitures électriques. Pourtant au cours de l’année, dans certains secteurs, elle a régulièrement eu recours aux heures supplémentaires et au travail le samedi.

Pour un peu, ce plan est présenté par le patron comme une aubaine. C’est cynique, car si aujourd’hui ceux qui sont proches de la retraite ont hâte de partir, c’est justement parce qu’ils sont usés par des conditions de travail sans cesse dégradées.

Hutchinson est une filiale du groupe Total qui a doublé ses bénéfices en un an, de 10 à 20 milliards. Ce sont donc aux actionnaires et à eux seuls de payer la crise de ce système. Tous ces milliards sont le fruit du travail et de la sueur des travailleurs, ils doivent servir à maintenir tous les emplois.

Ariane groupe Les Mureaux (78) :  Presque l'égalité par le bas

Echo d'entreprise
09/05/2023

La direction revient à ses mauvaises habitudes : elle ne veut pas augmenter tous les cadres. Il y aura donc des punis individuellement avec des 0 d’augmentation, et tous les autres punis collectivement avec des augmentations inférieures à la progression des prix.

Dégainons le 49,3 % d’augmentation de salaire pour tous et imposons-leur indexation sur le coût de la vie.

Restons modestes

Avec la mission JUICE, la fusée Ariane 5 a envoyé une sonde « explorer les lunes glacées de Jupiter ».

Si la direction veut explorer quelque chose de glacé, pas besoin d’aller si loin. Qu’elle vienne nous voir pour parler salaires et conditions de travail