Le gouvernement indien prépare sa capitale New Delhi à recevoir les chefs d’État du G20 qui vont se réunir les 9 et 10 septembre sur le thème, sans rire, d’« une Terre, une famille, un avenir », en cette époque de montée des menaces de guerre.
Pour ne pas offusquer la vue de ces commis de la grande bourgeoisie, 25 bidonvilles ont été rasés, des centaines de milliers de leurs habitants expulsés, les commerçants de rue et les mendiants chassés. New Dehli restera la ville la plus polluée du monde, dont la majorité des habitants n’ont pas accès à l’eau potable. Mais, pour quelques jours, quelques quartiers auront l’aspect d’une capitale occidentale.
Il n’en reste pas moins que le capitalisme mondial est responsable de la misère qui touche officiellement 800 millions d’Indiens, que le gouvernement aimerait rendre invisibles.