Échos des entreprises

Alstom-General Electric :  Retour à l’envoyeur !

Echo d'entreprise
17/10/2022

La direction de GE Steam vient d’envoyer à 21 d’entre nous une lettre d’avertissement. Elle affirme que pendant la grève du mois de juin, il y aurait eu un risque de sécurité parce que les ponts ne pouvaient pas rouler.

Nous nous étions mis en grève pour exiger une prime... que nous avons obtenue, alors qu’elle en accordait une qu’à un certain nombre de cadres. Cette attitude de la direction marquait un véritable mépris pour ceux qui en étaient exclus.

En fait, elle n’a pas digéré notre colère. Elle affirme par ailleurs que cette sanction n’est pas une atteinte au droit de grève. Qu’elle dit !

Mais pour nous, cela ne portera pas atteinte à notre dignité !

Delpharm - Orléans-La Source (Loiret) :  Débrayages pour les salaires

Echo d'entreprise
14/10/2022

Depuis mardi 11, les travailleurs de Delpharm, usine pharmaceutique à Orléans-La Source, débrayent une heure par jour dans chaque équipe pour exiger des augmentations de salaires. Ils sont près de 120 à participer aux AG quotidiennes et à discuter de comment entraîner les autres travailleurs de l’usine. Les propos de la direction, qui laisse entendre qu’ils auraient touché 7,4 % d’augmentation pour les plus bas salaires, ont mis en colère ceux des labos qui ont rejoint le mouvement : « On voudrait bien l’avoir, cet argent ! »

La grève actuelle dans les raffineries, les grèves dans des usines de l’agglomération, John Deere et Dior, la semaine passée, ont alimenté les discussions et l’idée que c’est le moment de s’y mettre. Au mois de juin, la majorité des travailleurs avaient signé massivement une pétition pour l’augmentation des salaires face aux miettes que proposait la direction. Aujourd’hui, par leurs débrayages quotidiens, ils affirment que le compte n’y est toujours pas.

Toray films Europe– Saint-Maurice de Beynost (Ain) :  en grève pour les salaires

Echo d'entreprise
13/10/2022

Alors que tous les prix flambent, que le gaz et l'électricité va prendre 15 % minimum cet hiver, qu'il manque 3 ou 400 euros par mois, la direction de Toray a osé proposer une augmentation pour 2023 de 45 euros par mois, portée à 55 puis 60 euros.

La réaction des travailleurs de cette usine qui produit du film alimentaire, ouvriers ou techniciens, postés ou en journée, a été la grève. Ils réclament des augmentations qui suivent l'inflation et au moins les 100 euros obtenus, par la grève, en 2022. Quatre lignes de production sur cinq sont à l'arrêt. Mais pour la première fois, des travailleurs du cinquième atelier ont rejoint la grève.

Mercredi 12, les grévistes ont voté la grève jusqu'à vendredi, jour où leur assemblée décidera de sa poursuite. D'ici là il cherchent à entraîner d'autres travailleurs et ils suivent de près la grève dans les raffineries et d'autres usines du pays.

PSA Metz-Borny :  6,8% en plus, 1 400 € de primes… du baratin qui énerve !

Echo d'entreprise
12/10/2022

Sur France 2 lundi soir au JT de 20h, le journaliste expliquait tranquillement que Stellantis était le patron le plus généreux en hausse de salaire ! Selon lui nous aurions eu 6,8% cette année ! Ben voyons.

C’est de la même eau que ce qui était répété en boucle lors de l’annonce d’une prime de 1 400 €, alors que cela incluait des jours de RTT. Nous donner ce qui nous appartient, trop fort !

Ces discours ne prouvent qu’une chose : ils ont besoin de faire un contrefeu au mécontentement qui s’exprime dans bien des entreprises.

Naval Group Lorient 56 :  Trop vite

Echo d'entreprise
06/10/2022

D’après les statistiques d’accidentologie, 60% des accidents concernent des collègues de moins d’un an d’ancienneté. La direction semble stupéfaite face à ce résultat.

Ce n’est pourtant pas étonnant : se familiariser avec les techniques de travail, cela prend du temps. Alors, au lieu de nous mettre tout de suite dans le bain de la production, il faudrait nous laisser plus de temps pour nous former.

Et c’est sans parler de nos collègues intérimaires qui ne font que passer sur le site. Mais c’est vrai qu’il n’y a pas de statistique d’accidents du travail les concernant.

CHU Pontchaillou Rennes 35 :  Public, privé, même combat !

Echo d'entreprise
06/10/2022

Jeudi 29 septembre, les salariés de la clinique Saint-Laurent ont défilé dans la manifestation interprofessionnelle dans un cortège dynamique et coloré, aux côtés des salariés de l’hôpital, des services publics et d’autres entreprises.

Partout, il faut que les salaires suivent les prix !

Stellantis La Janais Rennes 35 :  Dans toutes les usines

Echo d'entreprise
06/10/2022

Ce qui nous a donné de la force pour faire grève, c’est que nos collègues ont débrayé dans tout le groupe : Mulhouse, Hordain, Valenciennes, Sochaux, Sept-Fons, Trémery, Metz… la même colère gronde partout.

En tout, nous avons été plus de 5 000 à protester.

On n’avait pas vu ça depuis 1989.

Cooperl Lamballe 22 :  Don du ciel

Echo d'entreprise
06/10/2022

Avec le retour de la pluie, on a eu le droit à la multiplication des fuites, des flaques d’eau dans l’usine.

Ça tombe même sur des postes de travail. La viande a parfois droit à un lavage à l’eau du ciel.

Ce genre de bénédiction, on s’en passerait bien.

Continental - Barre Thomas Rennes 35 :  La folie du profit

Echo d'entreprise
06/10/2022

En pleine négociation sur un accord de chômage partiel que le patron veut imposer jusqu’en 2024, nous faisons des… H+ !

La logique du profit jusqu’à l’absurde.

Sécurité Sociale Rennes 35 :  Les pourcentages, c’est l’arnaque

Echo d'entreprise
06/10/2022

La hausse prévue de 3,5 % ne représente que 45 € net sur un salaire au Smic.

Par contre elle représente plus de 200 € sur un salaire de directeur.

200 €, ça correspond déjà plus à ce qu’il nous faudrait…